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ENQUÊTE - Les classes préparatoires des lycées publics se font damner le pion par le privé grâce à un encadrement plus soutenu et un vrai sens du collectif.
«J'ai préféré aller à Ginette plutôt qu'à Louis-le-Grand, Henri-IV, Hoche ou Pasteur, où j'étais accepté, car je savais que dans l'enseignement catholique, il y aurait beaucoup d'activités de cohésion entre élèves, essentielles pour éviter les craquages mentaux liés au rythme de la formation.»
Antoine, étudiant fraîchement admis à l'École Polytechnique, n'a pas hésité une seule seconde en choisissant une classe préparatoire privée. À l’inverse de son père, polytechnicien, qui avait intégré le lycée public Pasteur de Neuilly-sur-Seine, et de son grand-père, diplômé d'HEC, qui avait opté pour le lycée public du Parc, à Lyon.
Dans le public, c'est plutôt chacun pour soi, alors que dans le privé catholique, c'est la classe qui se présente aux concours
Eric Cobast, ancien professeur de culture générale au lycée privé Daniélou de Rueil-Malmaison
Alors que les prépas scientifiques sont historiquement publiques, «sans doute car les écoles d'ingénieurs les plus prestigieuses le sont aussi» selon Denis Choimet, président de l'union des professeurs de classes préparatoires scientifiques, elles ont face à elles de redoutables adversaires. D'après le classement du Figaro Étudiant, pour intégrer l'X, les prépas privées…
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