Santé Reportage
Difficile de bien qualifier le Conseil national de la refondation, dans sa version santé, lancé dans la Sarthe. Devant 500 personnes, le ministre de la santé a appelé les « territoires » à trouver leurs « propres solutions ». Des habitants sans médecin traitant ont tenté de rappeler à l’État ses obligations.
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Albert Galicier, habitant de La Ferté-Bernard, 80 ans, un stent au cœur, n’a pas de médecin traitant et pas beaucoup d’illusions, entre deux tables rondes du Conseil national de la refondation (CNR), lancé lundi 3 octobre au Mans : « On écoute les êtres supérieurs qui dirigent la santé dans ce pays... Pas un n’a parlé des déserts médicaux. Ils emploient de jolis mots, parlent de démocratie sanitaire, de santé holistique. Moi, quand je ne me sens pas très bien, je ne peux même plus aller aux urgences, souvent fermées. Alors j’appelle le Samu pour pouvoir voir un médecin, je les encombre avec des choses qui ne devraient pas les concerner, s’il y avait assez de médecins », s’excuse-t-il presque.
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Santé — Analyse
Cause sans cesse perdue, la lutte contre les déserts médicaux masque une autre réalité : les médecins libéraux s’installent toujours plus nombreux comme spécialistes dans quelques zones privilégiées. Ils sont aussi toujours plus nombreux à pratiquer des dépassements d’honoraires.
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Qatar : le Mondial de la honte — Enquête
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Europe — Reportage
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par Ellen Salvi
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