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Cognac : Guillaume Lenfant, l’humoriste de retour au pays

Cognac : Guillaume Lenfant, l’humoriste de retour au pays
Guillaume Lenfant a fait ses débuts au théâtre du lycée Beaulieu, à Cognac.

Repro CL

Par Fanny PERRETTE - f.perrette@charentelibre.fr, publié le 7 décembre 2022 à 18h28, modifié à18h29.

Du lycée Beaulieu au Point Virgule à Paris, l’humoriste présente son nouveau spectacle “Lenfant terrible”, samedi, à La Salamandre.

Plus d’une heure de spectacle aux accents provocateurs pour s’échapper de la routine. Guillaume Lenfant, le gosse du pays, revient sur ses terres natales pour présenter aux Cognaçais son nouveau spectacle Lenfant terrible. Ce sera ce...

Plus d’une heure de spectacle aux accents provocateurs pour s’échapper de la routine. Guillaume Lenfant, le gosse du pays, revient sur ses terres natales pour présenter aux Cognaçais son nouveau spectacle Lenfant terrible. Ce sera ce samedi 10 décembre, à 20h30, à La Salamandre. Le one man show est gratuit, offert par la Ville.

J’ai de l’acidité comme Bedos et du jeu de mots comme Devos.

Vous êtes originaire de Cognac, comment avez-vous débuté dans l’humour ?

Guillaume Lenfant. J’ai commencé à faire du théâtre à 15 ans avec mes potes, au lycée Beaulieu. C’est ma professeure de français de seconde qui m’a donné envie. Ensuite, je suis parti au Lycée de l’image et du son d’Angoulême, pour le théâtre justement. Après, j’ai commencé à monter des spectacles tout seul. Je suis resté à Cognac jusqu’à mes 30 ans, puis il y a trois ans, je suis parti à Nice. Depuis quelques semaines, je joue mon spectacle « Lenfant terrible » au Point Virgule, à Paris.

C’est le spectacle que vous allez jouer à Cognac samedi, de quoi parle-t-il ?

Dans Lenfant terrible, on rentre dans la tête d’un homme qui cherche tout un ensemble de moyens pour s’échapper de la réalité. Il trouve plein de solutions pour s’évader : le voyage, la culture, la TV, le cinéma… Le spectacle part dans des digressions, des trucs un peu foufous avec toujours beaucoup de jeux de mots. Il y a aussi une revue de presse où je reviens sur l’actualité. Toujours dans le même style : provocateur et un peu idiot… On s’amuse beaucoup pendant 1h20.

Est-ce que justement, vous vous inspirez de votre vie cognaçaise ?

Un petit peu, j’ai écrit un texte spécialement pour mon spectacle à Cognac. Ça fait toujours plaisir de revenir après quelques années, alors j’ai voulu marquer le coup ! C’est une petite lettre d’amour à la ville où j’ai commencé, dans la salle de la Cale, à Crouin, plus précisément. J’espère y retrouver le public de mes débuts.

Quelles sont vos références ?

Dans les critiques faites de mon spectacle, on cite Guy Bedos et Raymond Devos. Ils font partie de mes références mais je n’irai pas jusque-là. Je dirais que j’ai de l’acidité comme Bedos et du jeu de mots comme Devos. J’ai un style acerbe, mais pas méchant. Il n’y a rien qui est gratuit, il y a toujours le fond et la forme.

“Lenfant terrible” ce samedi 20h30 à l’auditorium de La Salamandre.