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Cognac : la CGT somme Verallia de reprendre les négociations

Cognac : la CGT somme Verallia de reprendre les négociations
La CGT donne dix jours à la nouvelle direction pour lui répondre. Faute de quoi, le syndicat « prendra ses responsabilités ».

Photo Quentin Petit

publié le 28 novembre 2022 à 19h58.

Dénonçant des conditions de travail fortement dégradées, la CGT appelle la nouvelle direction du groupe verrier à « une négociation immédiate ».

La situation sociale n’est toujours pas apaisée à l’usine Verallia de Cognac-Châteaubernard, toujours fortement marquée par la restructuration engagée en 2020, avec la fermeture d’un des trois fours...

La situation sociale n’est toujours pas apaisée à l’usine Verallia de Cognac-Châteaubernard, toujours fortement marquée par la restructuration engagée en 2020, avec la fermeture d’un des trois fours, la suppression d’une centaine de postes et 26 licenciements.

Profitant du remplacement le 2 novembre dernier de l’ancien directeur général France Olivier Rousseau par Pierre-Henri Desportes, la CGT appelle la nouvelle direction à « une négociation immédiate pour solder le lourd passé laissé par l’ancienne direction afin de mieux construire l’avenir », indique Dominique Spinali, le délégué syndical CGT Verallia.

Les salariés du site de Cognac subissent les conséquences d’une organisation du travail défaillante.

Et neuf mois après le mouvement de grève qui avait duré six semaines, la CGT remet un coup de pression : « Si la CGT ne reçoit pas de réponse quant à l’ouverture de négociations d’ici dix jours, elle saura prendre ses responsabilités comme elle l’a toujours fait », met en garde Dominique Spinali.

« Sous-effectif permanent »

Pour ce dernier, il y a en effet « urgence » à tout remettre à plat à travers « un véritable dialogue social » et « le respect des salariés ». « Les salariés du site de Cognac subissent les conséquences d’une organisation du travail défaillante : sous-effectif permanent, de stress chronique et burn-out en série », affirme le syndicaliste qui appelle ainsi à des embauches et à une nouvelle organisation du travail.

Alors qu’une vingtaine de postes resteraient vacants, Dominique Spinali réclame également la réembauche immédiate des salariés licenciés. « Sept d’entre eux seraient déjà d’accord pour revenir, forts de leur expérience de verrier de 20 ou 30 ans », indique-t-il.

Pour la CGT, l’urgence vaut également pour le site de Chalon. Le syndicat continue de réclamer l’arrêt des poursuites au tribunal administratif contre deux salariés lanceurs d’alerte et plus largement à « l’arrêt de la chasse aux sorcières » et au retour d’un climat social plus serein.