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CHRONIQUE. En cas de censure, le président dissoudrait l’Assemblée nationale. Il n’a pas d’autre choix, et a surtout l’arithmétique politique pour lui.
Par Sophie CoignardTemps de lecture : 2 min
Une concession et une menace. La réforme des retraites ne se fera pas à la hussarde, par un amendement gouvernemental inséré dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) discuté cet automne, mais par un texte autonome, déposé après concertation. Toutefois, en cas de censure, le président dissoudra l'Assemblée nationale.
La menace, pourtant, doit être relativisée. D'une part, le chef de l'État n'aura guère d'autre choix si le gouvernement est renversé. La Ve République a connu cinq dissolutions (en 1962, 1968, 1981, 1988 et 1997), mais une seule résultait du vote majoritaire d'une motion de censure par les députés. C'était en 1962. Le général de Gaulle voulait instaurer l'élection du président au suffrage universel. Toutes les oppositions se sont liguées contre ce p...
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