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Comment des maisons de poupées ont bouleversé les enquêtes criminelles

Histoire.

Dans les années 1940, Frances Glessner Lee révolutionne les enquêtes criminelles américaines en reproduisant des scènes de crime en miniature. Issue d’une riche famille conservatrice, elle n’était pas prédestinée à dominer ce milieu masculin.

Quelqu’un examine un diorama créé par Frances Glessner Lee exposé au Smithsonian American Art Museum, à Washington, en janvier 2018.
Quelqu’un examine un diorama créé par Frances Glessner Lee exposé au Smithsonian American Art Museum, à Washington, en janvier 2018. Photo Justin T. Gellerson/The New York Times

C’est dans le Chicago de la fin du XIXe siècle que Frances Glessner Lee voit le jour. Ses parents font partie de l’élite sociale de l’époque. Ce sont de riches industriels dont l’esprit est marqué par les coutumes de l’époque. Frances reçoit dès lors une éducation très stricte, son père estimant que les filles n’ont pas leur place sur les bancs de l’école. Son avenir semble tout tracé : elle sera femme au foyer.

Les journées de la jeune fille sont rythmées par l’apprentissage des arts ménagers. Mais elle, ce qui l’anime, ce n’est pas la couture ou la cuisine. Ce qui la passionne, c’est la médecine et particulièrement la médecine légale. Si son frère part étudier cette matière à Harvard, elle est contrainte de rester chez elle, se marier et avoir des enfants. À 20 ans, elle épousera un avocat et donnera naissance à trois reprises.

Des dons pour faire avancer la criminologie

Si elle ne peut étudier la médecine, Frances est tout de même en contact avec le domaine médical puisque son frère l’étudie. Ce dernier lui présente George Burgess Magrath, un médecin légiste et ami d’université. De cette rencontre naît une forte amitié. George et Frances passent de longues heures à discuter de médecine et d’enquêtes criminelles. Ils constatent des problèmes dans l’investigation des meurtres.

À l’époque, les policiers et les officiers judiciaires, que l’on nomme coroners, sont très peu formés. Lorsqu’ils arrivent à un endroit où un meurtre a été commis, ils ne prêtent pas beaucoup d’attention aux indices. Ils transportent les corps, marchent sur les lieux et y laissent des traces. Il est donc très difficile de récolter des preuves scientifiques et de résoudre les enquêtes par la suite.

Face à cette réalité, les deux a

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