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Conflit. L'ex-otage Olivier Dubois assure ne pas avoir « été maltraité, ni humilié, ni frappé »

Emmanuel Macron a accueilli ce mardi midi le journaliste français Olivier Dubois, otage pendant deux ans de djihadistes au Mali et libéré lundi, à la base aérienne de Villacoublay, près de Paris. Vêtu d'un t-shirt à manches longues et d'un pantalon noir, une sacoche à l'épaule, le quadragénaire, très souriant, a couru à sa descente d'avion pour enlacer ses proches, puis le chef de l'Etat.

Le président avait auparavant réuni dans la matinée les principaux cadres de la majorité à l'Elysée pour examiner la suite à donner à l'impopulaire réforme des retraites, définitivement adoptée lundi mais toujours fortement contestée. Olivier Dubois, otage au Sahel depuis le 8 avril 2021, a rejoint Paris depuis Niamey au Niger dans la matinée.

Sa libération est survenue en même temps que celle d'un autre otage américain retenu lui pendant plus de six ans, Jeffery Woodke, humanitaire chrétien.

« Je me sens fatigué mais je vais bien »

« Je me sens fatigué mais je vais bien », avait déclaré le journaliste français de 48 ans, après avoir fait de brèves accolades aux reporters présents. « Je tiens à dire que je n'ai pas été maltraité, ni humilié ni frappé ni quoi que ce soit », a-t-il déclaré peu après à l'AFP. « Il y a eu des moments difficiles mais pas physiques comme certains ont pu le vivre ».

Olivier Dubois, dont on ignore s'il est resté ou non au Mali pendant toute sa détention, était le dernier Français retenu en otage par une organisation autre qu'un Etat depuis la libération en octobre 2020 de Sophie Pétronin, également enlevée au Mali.

« C'est énorme pour moi d'être là, d'être libre, je voulais rendre hommage au Niger pour son savoir-faire dans cette mission délicate et rendre hommage à la France et à tous ceux qui m'ont permis d'être là aujourd'hui », avait-il ajouté. 

Il a également souhaité dire « un grand merci », à Radio France Internationale (RFI), qui diffusait chaque mois des messages de soutien de ses proches.

Le président français Emmanuel Macron avait exprimé lundi son « immense soulagement », et avait témoigné de sa « grande reconnaissance au Niger pour cette libération », après s'être entretenu au téléphone avec le journaliste.