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Le PS organise ce week-end son 80e congrès sur fond de tensions entre Olivier Faure et ses opposants, prêts à reconnaître sa victoire contre des concessions.
Par Michel Revol
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Il y a quelques jours, Sébastien Vincini, l'un des lieutenants d'Olivier Faure, s'est plongé dans un livre traitant des congrès du parti socialiste. Il a notamment relevé le cas du congrès de Toulouse, en 1908, qui vit Jean Jaurès batailler pour s'imposer au sein de la SFIO, l'ancêtre du PS. À l'époque, le grand homme dut se faire accréditer par une autre fédération, celle du Nord, parce qu'il était minoritaire dans sa propre fédé et, donc, empêché d'être l'un de ses délégués à Toulouse. « Ça a été un congrès tendu, virulent. Il y a toujours eu des congrès de ce genre, avec des batailles au paroxysme. »
Sébastien Vincini ne sait pas trop comment se déroulera le 80e congrès du PS, qui se tient de vendredi à dimanche à Marseille. Mais, comme d'autres, le dirigeant du parti note que la pous...
