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190 pays se retrouvent à Montréal pour définir une stratégie mondiale de protection du vivant, dont dépend l’humanité.
Par Guerric Poncet et Géraldine Woessner 
Temps de lecture : 7 min
La 15e conférence mondiale sur la biodiversité (COP15), présidée par la Chine, aurait dû avoir lieu à Kunming. Mais la pandémie de Covid a bouleversé les plans, et c'est finalement à Montréal, qui abrite le secrétariat de la Convention sur la diversité biologique de l'ONU, qu'ont lieu les négociations - avec plus de deux ans de retard -, du 7 au 19 décembre. Les enjeux ne sont pas limités à la disparition d'espèces : la survie de l'humanité elle-même est en péril. Tour d'horizon des menaces.
Nourrir les hommes
« Moins de biodiversité signifie plus de risque d'exposition à des maladies pour les plantes et les animaux », expliquait déjà en 2019, quelques mois avant l'ouverture prévue de la COP15, José Graziano da Silva, alors directeur général de l'Organisation des Nations...
Getty Images – Ed Reschke/Getty Images – Biosphoto via AFP – Antonio Busiello/Getty Images – SIA KAMBOU/AFP
