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Coupe du monde 2022 : la Fifa rejette le recours de la FFF, la Tunisie remporte bien son match 0-1 contre la France

Statu quo. Cinq jours après le match France-Tunisie qui s’était terminé sur une défaite 0-1 des Bleus, la Fifa estime qu’il n’y a pas de raison de valider, après coup, le but égalisateur d’Antoine Griezmann refusé par l’arbitre Matthew Conger après assistance de l’assistance vidéo mercredi soir. Et ce, malgré la réclamation de la Fédération française de football. «La Commission de discipline de la Fifa a rejeté la réclamation soumise par la Fédération française de football en lien avec le match de Coupe du monde Tunisie-France joué le 30 novembre», a écrit l’instance dans un court communiqué, lundi, sans dévoiler les raisons de ce rejet.

C’est donc acté : la France s’est bien inclinée pour la première fois de son histoire contre les Aigles de Carthage. De toute façon, même si la Fifa avait donné raison à la FFF, le classement du groupe D aurait été inchangé : les Bleus premiers et les Tunisiens derniers.

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Mercredi soir, la soirée qatarie des Bleus aura été sans queue ni tête jusqu’au bout, avec une égalisation d’Antoine Griezmann dans le temps additionnel (90e+8) finalement annulée par l’arbitre pour une position de hors-jeu. Un imbroglio que seuls les abonnés à BeIn ont pu voir, car TF1 avait rendu l’antenne… Dans la foulée du coup de sifflet final, l’équipe de France avait annoncé son intention de porter réclamation auprès de la Fifa. Non pas à cause de la raison qui a poussé l’arbitre à refuser le but - même si le hors-jeu est litigieux - mais à cause du timing de la décision de Matthew Conger. C’est effectivement après la remise en jeu des Tunisiens que l’homme en noir s’en est allé visionner la vidéo.

Or, d’après l’International Football Association Board (IFAB), qui fixe et fait évoluer les règles de jeu du football, le recours à la VAR après la reprise du jeu n’est possible qu’à une seule condition : «si le jeu a été arrêté et a repris, l’arbitre ne pourra pas procéder à une révision, sauf en cas d’erreur d’identité ou d’expulsion potentielle liée à un comportement violent, à un crachat, à une morsure ou à une et /ou plusieurs actions extrêmement offensantes, insultantes et /ou abusives», comme l’explique l’article 1.10 concernant l’emploi de l’analyse vidéo.