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Coupe du monde. Gakpo, Kudus, Alvarez… Les révélations de la phase de poules du Mondial

La phase de poules de la Coupe du monde 2022 s’est achevée ce vendredi 2 décembre. Certains joueurs, à l’image du Néerlandais Cody Gakpo (3 buts) ou du Ghanéen Mohammed Kudus (2 buts, 1 passe décisive), sont sortis du lot et font office de révélations de ce premier tour du Mondial.

Cody Gakpo a marqué lors de ses trois rencontres de Coupe du monde. | PHOTO : KARIM JAAFAR / AFP

La phase de poules, c’est fini ! Après 13 premiers jours de compétition intenses, les 16 équipes qualifiées pour les huitièmes de finale sont connues. Si certaines stars attendues, telles que Kylian Mbappé ou Lionel Messi, sont au rendez-vous, ce premier tour aura surtout vu l’émergence de plusieurs joueurs prometteurs. Tour d’horizon de ces révélations de la phase de groupes.

Cody Gakpo (23 ans)

Annoncé comme un des jeunes à suivre lors de ce Mondial au Qatar, Cody Gakpo a répondu aux attentes. L’attaquant du PSV, meilleur buteur et meilleur passeur du championnat néerlandais, a littéralement porté les Pays-Bas lors de ce premier tour. Lors des trois matches des Bataves en poules, le longiligne numéro 8 a ouvert le score en faisant étalage de sa palette complète : un but de la tête face au Sénégal, un missile du pied gauche face à l’Équateur avant une frappe placée du pied droit face au pays organisateur. Grâce à lui, les Oranje ont terminé en tête de leur groupe et affronteront, dans la peau du favori, les États-Unis pour une place en quarts de finale.

Mohammed Kudus (22 ans)

Si l’issue a été terrible pour le Ghana, avec une élimination lors du dernier match, Mohammed Kudus a été l’un des joueurs les plus en vue lors de ce premier tour. Passeur décisif face au Portugal, il a ensuite inscrit un doublé face à la Corée du Sud avant de provoquer un penalty face à l’Uruguay. Très bon avec l’Ajax depuis le début de saison, le milieu de terrain offensif fait l’objet de convoitises de plus en plus sérieuses de la part de gros clubs européens.

Aïssa Laïdouni (25 ans)

Éliminée, la Tunisie paye son non-match contre l’Australie lors de la deuxième journée. Une défaite 1-0 au cours de laquelle Aïssa Laïdouni est passé au travers. La seule zone d’ombre de la Coupe du monde du milieu de terrain de Ferencvaros (Hongrie). Formé à Angers Sco, il n’a jamais eu sa chance dans l’Anjou. Celui qui a également évolué aux Herbiers, en National, a livré deux formidables batailles dans l’entrejeu face au Danemark et face à la France. Homme du match face aux Scandinaves, il avait totalement étouffé le milieu de terrain adverse.

Julian Alvarez (21 ans)

Remplaçant en club, à Manchester City, Julian Alvarez vit dans l’ombre du chirurgical Erling Haaland. Mais le petit gabarit argentin (1,70 m) est capable de rentabiliser le peu de temps de jeu dont il bénéficie. Avec le club anglais, il a inscrit 7 buts en seulement 8 titularisations. Il a débuté cette Coupe du monde en tant que doublure de Lautaro Martinez mais, après les performances moyennes de l’attaquant de l’Inter, il a été aligné d’entrée face à la Pologne. Bilan : un bijou pour entériner le succès argentin et la qualification en huitièmes. Sa performance pourrait lui avoir ouvert les portes du onze pour la phase finale.

Josko Gvardiol (20 ans)

Si la Croatie a bouclé cette phase de poules avec une des meilleures défenses (un but encaissé), elle le doit en partie à la maladresse de Romelu Lukaku, qui a vendangé plusieurs occasions franches jeudi. Mais elle peut également remercie Josko Gvardiol, son soldat en défense centrale. Le joueur de Leipzig, facilement reconnaissable grâce au masque qui lui protège le visage, a livré trois grosses prestations face au Maroc, au Canada et à la Belgique. Suivi par plusieurs grosses écuries européennes, cette Coupe du monde lui permet de se révéler aux yeux du grand public.

Ritsu Doan (24 ans)

Le Japon a réalisé la véritable sensation du premier tour en terminant en tête du groupe E, devant l’Espagne et l’Allemagne. Vainqueurs de ces deux mastodontes du football européen, les Nippons ont pu compter sur Ritsu Doan, buteur lors des deux matches. Remplaçant au coup d’envoi des deux rencontres, l’ailier de Fribourg n’a pas mis longtemps à se montrer décisif. Quatre minutes après son entrée face à la Mannschaft, il se montrait opportuniste pour tromper Manuel Neuer. Jeudi, face à l’Espagne, il n’a eu besoin que de deux minutes après son apparition sur le terrain pour fusiller Unai Simon du pied gauche. Un véritable supersub.

Iliman Ndiaye (22 ans)

Sadio Mané blessé, le Sénégal s’est cherché un leader offensif pour ce Mondial. Si Ismaïla Sarr, titulaire lors des trois matches et buteur face à l’Équateur, a peut-être endossé ce rôle, les Lions de la Téranga disposent, en la personne d’Iliman Ndiaye, un formidable joueur de déséquilibre. Resté sur le banc face aux Pays-Bas, le joueur de Sheffield United (Championship) a fait une entrée fracassante face au Qatar en offrant un but à Bamba Dieng après un joli numéro. Titulaire et très remuant face à l’Équateur, il pourrait de nouveau débuter face à l’Angleterre, son pays d’adoption, dans lequel il évolue depuis six ans.

Yunus Musah (20 ans)

Si tout n’a pas été parfait du côté des États-Unis, une des satisfactions de ce premier tour se situe dans l’entrejeu. Le trio Weston McKennie – Tyler Adams – Yunus Musah a prouvé sa complémentarité. Ce dernier, qui compte déjà plus de 60 matches en Liga avec Valence, est le benjamin de cette triplette. Mais cela ne s’est pas vu. Polyvalent, capable de se projeter vers l’avant, il a également été un formidable gratteur de ballons. En trois rencontres, il en a récupéré 20, dont 11 face à l’Iran lors du match décisif pour la qualification.