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Coupe du monde : la folie japonaise contre la suffisance de l'Espagne, les bourdes de Neuer

Le nouvel exploit du Japon face à l'Espagne (2-1), le spectacle lors d'Allemagne-Costa Rica (4-2)... Retrouvez les tops/flops de la dernière journée du Groupe E.

TOPS

Exceptionnel Japon

L'histoire s'est répétée. Comme face à l'Allemagne, le Japon, dominé pendant une mi-temps, a tout renversé face à l'Espagne ce jeudi (2-1). Comme face à l'Allemagne, c'est un entrant, le même Ritsu Doan, qui a été décisif, d'une frappe lourde pour tromper un Simon loin d'être exempt de tout reproche. Le but litigieux d'Ao Tanaka (54e) plongera un peu plus cette joyeuse bande de Blue Samouraï dans l'euphorie. Avec ses forces et une énergie à toute épreuve, la bande d'Hajime Moriyasu est entrée un peu plus dans l'histoire du football japonais en terminant première du «groupe de la mort». Proche de sortir la Belgique en 2018 (élimination 3-2 en huitièmes), la sélection nippone se fait une spécialité de choquer les épouvantails européens. Voilà la Croatie prévenue pour son huitième de finale.

Fullkrug, la bonne surprise de l'Allemagne

L'éternel débat sur l'absence de numéro 9 en équipe d'Allemagne avait connu un embryon de réponse avec la sélection du bizuth Niclas Fullkrug. Or, ce dernier n'a jamais été titularisé. Certainement rentré trop tard face au Japon, auteur de l'égalisation face à l'Espagne, l'attaquant du Werder a encore été décisif ce jeudi, passeur (73e) puis buteur (89e) au cœur d'une défense Costaricenne certes loin d'être exemplaire. Inconnu du grand public, le buteur à la dentition si particulière aura été l'une des rares satisfactions allemandes au Qatar.

Niclas Fullkrug attend la validation de son but par Stéphanie Frappart, première arbitre féminine au Mondial. Panoramic

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Le quart d'heure de folie des «Ticos»

Presque inoffensifs pendant une mi-temps, les Costariciens se sont certainement inspirés du Japon, qui a renversé l'Allemagne de la même manière plus tôt dans la compétition, pour prendre l'avantage en seconde période. Sur deux ballons qui traînaient, Yeltsin Tejeda (58e) puis Juan Vargas (70e) ont fait vaciller le grand Manuel Neuer (voir ci-dessous). Le stade s'embrasait, même certains supporters allemands applaudissaient le spectacle, comme résignés face à des «Ticos» bénis des dieux pendant un quart d'heure. Car de l'autre côté, l'Allemagne a tapé par trois fois le poteau gauche de Keylor Navas (60e, 62e, 66e) avant de se faire déborder. Mais ça n'aura pas duré...

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FLOPS

La suffisance de l'Espagne

Renversée par le Japon, la Roja a subi une défaite que l'on qualifiera volontiers de caricaturale. Pourtant lancée par l'ouverture du score d'Alvaro Morata (12e), la bande à Luis Enrique s'est un temps désintéressée du but, sombrant dans un jeu de possession à outrance qui se vérifiera dans les statistiques (82% de possession, 1058 passes échangées !). Un temps menacés par le Costa Rica puis par l'Allemagne (qui avait tout de même besoin de cinq autres buts), les Ibériques ont repris leur marche en avant parce qu'il le fallait. Mais ils ont donné l'impression de sombrer dans la suffisance, ce qui n'était pas le cas face au Costa Rica (7-0).

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Neuer au crépuscule

Son arrêt avant la pause, droit comme un I, impassible, rappelait le Neuer des grandes années, celui qui s'était interposé devant Karim Benzema avant d'aller chercher la couronne en 2014. Mais le Neuer de 2022, c'est celui qui enchaîne les saisons moins remplies (méforme, blessure) mais aussi, parfois, les bourdes. Déjà mis en cause face au Japon, le portier du Bayern a de nouveau sa part de mérite dans les deux buts encaissés face au Costa Rica. Le premier sur un ballon relâché dans la surface et le second sur une sortie complètement ratée dans sa surface.