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Mohamed Sanhadji (à droite avec des lunettes) au plus près de Raphaël Varane quand celui-ci rejoint sa famille dans les tribunes, après le match contre le Danemark, le 26 novembre au Qatar. Icon Sport/Icon Sport

PORTRAIT - Les joueurs de l’équipe de France de football peuvent compter sur lui en toutes circonstances.

Des camps de harkis à la Légion d’honneur, en passant par les champs de bataille en ex-Yougoslavie, le parcours de Mohamed Sanhadjiest exceptionnel. Un mot d’ordre, un mantra: la République, qu’il a chevillée au corps et au cœur. D’ailleurs, c’est comme cela que les Bleus s’adressent à lui, «La République», ou «Momo», ce policier de 54 ans étant détaché auprès de l’équipe de France depuis 2003, quand les instances internationales ont décidé de professionnaliser cette fonction. En l’occurrence, il occupe la fonction d’officier de sécurité et de liaison et conseiller technique sécurité. Le «Monsieur sécurité» des Bleus, en clair. Ange gardien, confident, protecteur aussi. Garant d’un certain cadre, de valeurs qui lui sont chères et qu’il se fait un devoir de transmettre aux joueurs.

Blessé au combat lorsqu’il officiait en tant que Casque bleu et membre de la direction centrale des CRS, Mohamed Sanhadji n’est animé que par la volonté farouche de rendre à la France ce qu’elle lui a donné. Ses…

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Le Figaro

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