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«Notre responsabilité, c’est de planifier tous les scénarios, sans faux-semblants et sans agiter de fausses peurs», a déclaré Élisabeth Borne, mardi, à l’Assemblée nationale. JULIEN DE ROSA/AFP

RÉCIT - Après le coup de colère d’Emmanuel Macron contre des «scénarios absurdes», le gouvernement a adapté sa communication.

Surtension dans le réseau de communication du gouvernement, le pays disjoncte. Une semaine après la publication d’une circulaire envoyée aux préfets par Matignon pour les aider à préparer d’éventuelles coupures d’électricité cet hiver, le pays plonge dans la polémique sur l’organisation pratique des délestages. La France n’a pas encore peur, mais elle s’inquiète. Ce n’était pas le but.

Au départ, il s’agissait juste d’inciter les Français à économiser de l’énergie face au risque de pénurie ; à l’arrivée c’est un gigantesque pataquès sur les scénarios noirs élaborés sous le contrôle de l’exécutif pour affronter des coupures de courant. «Bienvenue en Absurdie», soupire-t-on dans l’entourage d’Emmanuel Macron. Dépassé par le zèle de certains de ses ministres à montrer que tout était prêt «au cas où», le chef de l’État a piqué l’une de ces grosses colères dont il est coutumier lorsqu’il a l’impression qu’autour de lui, tout le monde fait n’importe quoi.

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Le Figaro

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