Chine.
Après deux mois de lutte contre la dernière vague de Covid-19, la région autonome ouïgoure du Xinjiang n’arrive pas à atteindre l’objectif “zéro Covid dynamique” assigné par Pékin. Les autorités locales ont décidé de demander aux habitants de “ne pas partir du Xinjiang sauf si nécessaire”.
Urumqi, capitale de la région autonome ouïgoure du Xinjiang, a publié un communiqué “sur les mesures strictes visant à prévenir le risque de propagation de l’épidémie”, a rapporté sur Weibo le journal pékinois Huanqiu Shibao, le 4 octobre.
Selon ce communiqué, “compte tenu de la situation épidémique actuelle et des risques de propagation [vers d’autres régions]”, les autorités du Xinjiang ont notamment décidé de “suspendre tous les trains au départ du Xinjiang”, de maintenir la suspension des “services interprovinciaux d’autobus”, et d’“appliquer un taux de remplissage maximum de 75 % pour les vols en partance du Xinjiang”.
Le même jour, lors d’une conférence de presse sur la situation sanitaire dans cette région de l’ouest de la Chine, le vice-président du Xinjiang, Liu Sushe, a précisé que depuis la nouvelle vague du 30 juillet, l’épidémie s’est propagée en très peu de temps dans 37 districts de 13 préfectures, ainsi que 15 fermes qui appartiennent à quatre divisions du Bingtuan (un conglomérat agricole, industriel et minier conçu sous la houlette d’une organisat
Zhang Zhulin
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