Amélie Oudéa-Castéra
Amélie Oudéa-Castéra
Amélie Oudéa-Castéra Federico Pestellini / PANORAMIC

La ministre des Sports a tenu un discours ferme sur les proches de Bernard Laporte, restés en poste malgré la démission de ce dernier.

La pression ne retombe pas. Après la démission de Bernard Laporte vendredi, Amélie Oudéa-Castéra, dans un entretien à Midi Olympique, a tenu des propos fermes sur les proches du désormais ex-patron du rugby français. Selon l'ancienne directrice générale de la fédération française de tennis, le comité directeur de la FFR doit aussi démissionner. Ce qui provoquerait des élections anticipées après des mois de palabres et d'affaires qui n'ont cessé d'entacher l'image du rugby français alors que la Coupe du monde se profile en septembre prochain (8 septembre-28 octobre 2023).

« Je reste convaincue que la meilleure solution est de passer par la voie de l'article 15 (une démission collective ou d'un nombre suffisant de membres du comité directeur), avance la ministre des Sports. C'est l'option la plus claire, la plus respectueuse de l'expression des clubs et aussi la plus efficace pour sortir de l'ornière puisqu'un scrutin serait alors organisé dans les six semaines, laissant ensuite une ligne droite de plusieurs mois avant la Coupe du monde. »

Et cette dernière d'ajouter : « Je le leur ai dit : puisque vous n'avez rien à vous reprocher personnellement, puisque vous faites valoir que votre bilan est positif, pourquoi auriez-vous à redouter qu'il y ait des élections ? »

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