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Les deux pays disputaient le 19 mars la demi-finale de la Classique mondiale de base-ball dans la mégalopole de Floride, qui est aussi l’épicentre de la diaspora cubaine aux États-Unis. Et si les États-Unis l’ont aisément emporté, les actions les plus importantes du match “n’ont pas eu lieu sur le terrain”.
“Une journée historique.” Pour El Nuevo Herald, la demi-finale de la Classique mondiale de base-ball, disputée par Cuba et les États-Unis dimanche 19 mars à Miami, est à marquer d’une pierre blanche.
“Depuis l’accession au pouvoir de Fidel Castro en 1959”, la sélection nationale de base-ball de Cuba n’avait pas joué dans cette ville “remodelée par des Cubains fuyant la répression politique et économique”, souligne en effet The Washington Post. Selon le quotidien, qui cite un recensement récent, “plus de 750 000 personnes nées à Cuba vivent dans la région de Miami. Et des centaines de milliers d’autres se réclament de l’héritage cubain.”
Sportivement, il n’y a pas eu photo. Cuba a brièvement mené au score, mais la sélection américaine l’a finalement emporté 14-2, se qualifiant pour la finale de cette quasi-coupe du monde, qu’elle jouera mardi 21 mars contre le Japon ou le Mexique.
À La Havane, le quotidien officiel Granma évoque l’élimination “la tête haute” d’une sélection cubaine qui a “captivé par sa joie, contaminé par son unité et fait revenir la plus grande île des Antilles parmi les quatre meilleures équipes de base-ball du monde”.
Dans le stade, un “matraquage” d’affiches
Les actions les plus importantes du match n’ont pourtant “pas eu lieu sur le terrain”, observe 14ym
Nicolas Coisplet
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