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Les députés du groupe majoritaire soumettent cette semaine une série de propositions de lois à l’Assemblée nationale, dont la lutte contre les squats et l’amélioration de l’ «accès aux soins» contre les déserts médicaux. François BOUCHON/Le Figaro

DÉCRYPTAGE - Les parlementaires de la majorité présidentielle, déjà mis en difficulté par les oppositions, n’hésitent pas à alerter l’exécutif contre les dangers de l’inertie.

Les troupes d’Élisabeth Borne ont été mises en garde dès septembre: les temps à venir seraient «orageux». La première ministre préparait ses parlementaires aux «difficultés» de la majorité relative et de la crise énergétique. Sans imaginer que s’y ajouteraient des turbulences dans son gouvernement.

Démission de la ministre déléguée aux Collectivités territoriales, Caroline Cayeux, partie lundi pour cause de déclaration de patrimoine jugée «sous-évaluée», divergences et rivalités entre ses ministres, réformes jugées trop tardives… La chef du gouvernement doit tenter de rassurer une majorité fébrile. «Macron n’a pas encore trouvé la martingale, on tourne comme des lions en cage», s’inquiète un parlementaire macroniste.

Il faut dire que les élus du camp Macron, déjà mis en difficulté par des oppositions enhardies, n’hésitent pas à alerter l’exécutif contre les dangers de l’inertie. «L’empêchement est notre plus grand risque», prévient le député (Renaissance, ex-LREM) Gilles Le Gendre, ex-président…

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Le Figaro

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