Dans le sud-est, les gouvernements locaux étaient préparés mais meurtriers face aux inondations "inévitables"

La tempête qui a ravagé la Corse marque le début de la saison des tempêtes qui touche chaque année le sud-est de la France et la région méditerranéenne. Selon les météorologues, 2022 pourrait être un millésime historique en raison des températures extrêmes de la mer et du sol. "L'anomalie de température méditerranéenne observée cet été est l'un des facteurs susceptibles d'aggraver l'intensité de ces événements pluvieux méditerranéens cette année", a prévenu le ministère de l'Environnement et de la Transition. Je suis là.

En effet, "on se dirige actuellement vers un automne sec,y compris autour de la Méditerranée", souligne Régis Crépet,météorologue à La Chaîne Météo*. Néanmoins, "si les faibles précipitations sont la tendance générale, l'émergence d'épiphénomènes localisés est inévitable", prévient-il. De plus, avec un automne chaud et sec comme cette année, ces tempêtes devraient durer plus longtemps au cours de l'année. "Il y a un effet de rattrapage aprèsune longue pénurie d'eau", prévient-il.

Un phénomène annuel

Une menace familière pour les gouvernements locaux de la région. « Nous nous préparons déjà chaque année », indique la mairie de Saint-Laurent-du-Var. Même ton à Vaison-la-Romaine : "il y a une peur relative", explique divers maire de droite Jean-François Périlhou. Certes, l'été caniculaire incite à la prudence, mais de la part de cet élu, on préfère souligner le pouvoir de l'habitude et le haut degré de préparation locale face à ces épisodes annuels.Nous sommes brisés.

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Comme à cette période de l'année, les cours d'eau sont nettoyés et forés régulièrement pour éliminer les obstructions qui empêchent un bon écoulement de l'eau. Cependant, aucun gros œuvre n'est spécifiquement prévu. «Le développement prend beaucoup de temps», justifie le maire PS Treb Eric Menassi à Ord. «Les gouvernements locaux seuls ne peuvent pas aider, nous avons donc besoin d'une recherche préliminaire et d'un cofinancement...», explique-t-il.

Long à développer

Il cite en exemple sa ville, qui a été sévèrement endommagée en 2018 et six personnes sont mortes : "Traumatisme indélébile'', il respire. Depuis, 600 000 € ont été initialement investis pour canaliser les eaux de ruissellement au nord de la ville. Dans le sud, 52 maisons ont été occupées et détruites par l'État car elles se trouvaient dans des zones à risque. Mais ce n'est que plus tard cette année que des travaux plus larges de réaménagement du lit de la rivière commenceront. "La voie navigable doit être divisée en côtés gauche et droit. Les remblais ne sont pas une solution car ils augmentent la vitesse de la voie navigable", a expliqué l'édile. Voir aussi

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Ces grands travaux ont prévues depuis plusieurs années et détaillées dans le PAPI (Programme d'Action Inondation). Ainsi, celle d'Ouvez a été répartie de 2017 à 2023, proposant 27 mesures pour un total de 6 M€.

Précaution importante, mais pas nécessairement suffisante. En cas de danger, les municipalités savent réagir rapidement. "Nous avons mesuré le niveau d'eau en amont pendant 30 minutes et 1 heure.Rassure le maire de Vaison-la-Romaine.Si trop haut, 200, 300 et 300 pour évacuation d'urgence. Ou vous pouvez lancer un appel automatique vers ». « Sile débit est constant (selon une NDLR de 1992),il y aura moins d'impact humain et matériel », croit-il avec confiance, bien que ajoute : « Le fleuve n'a pas de limites ,". Pas toujours, Régis Crépet tempère  : "Certes la chaleur du sol et de l'eau, bien qu'il y ait des phénomènes aussi extrêmes, Elle n'est pas automatiquement garantie". En effet , des déclencheurs sont nécessaires pour provoquer une instabilité climatique. C'est l'arrivée de beaucoup d'air froid. C'est la rencontre avec une chaleur plus faible qui provoque la rupture et la formation de nuages. Un phénomène actuellement inédit dans les prévisions des prochaines semaines.

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Comme à Vaison-la-Romaine, où une inondation a fait 38 morts et quatre disparus, il y a 30 ans, il fallait rassurer les maires inquiets. "Selon les ancienspas une goutte n'est tombée pendant l'été 1992 comme cette année", a noté le maire.