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Marie-Agnès Gillot (ici à droite) donne quatre à cinq heures de cours par jour dans son école de danse, l’Académie des sacres, à Tinqueux, près de Reims. SEBASTIEN SORIANO/Le Figaro

PORTRAIT - L’ancienne étoile de l’Opéra de Paris sort un livre, Sortir du cadre, dirige une école de danse dans la banlieue de Reims, qui vient d’ouvrir, et participe au jury de «Danse avec les stars». Rencontre avec une femme qui déteste le vide.

Envoyée spéciale à Reims (Marne)

Elle aurait pu penser, comme d’autres étoiles, envoyer sa candidature pour prendre la tête du ballet de l’Opéra de Paris. «Des danseurs m’ont écrit pour me demander de le faire, mais je n’avais pas envie de me retrouver enfermée dans la cage», dit-elle. Le poste aurait été dans la logique de sa carrière d’excellence à l’Opéra de Paris et de son amitié fusionnelle, puis amère avec Aurélie Dupont, la directrice partante.

Marie-Agnès Gillot a préféré le pittoresque. Ça n’est pas pour rien que l’autobiographie qu’elle sort ces jours-ci chez Gründ s’intitule Sortir du cadre. Pas de palais, pas de dorures, pas de troupe. Elle a accepté de prendre la direction artistique d’une école de danse dans la banlieue de Reims. L’Académie des sacres se situe à Tinqueux, dans la zone commerciale. Un immeuble en brique, mitoyen de l’institut de beauté Lovely Dolls, et du coiffeur. Sur la plaque: «Établissement Marie-Agnès Gillot», ponctué d’une étoile. Et en dessous son slogan

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Le Figaro

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