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Daphné, Michel Cloup, Nas, Leïla Olivesi, Mario Lucio… Nos albums coups de cœur de novembre

Le lundi, le service Culture du « Monde » propose aux lecteurs de « La Matinale » ses choix en matière de musique.

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LA LISTE DE LA MATINALE

L’équipe de la rubrique Musiques vous propose une sélection d’albums publiés en novembre qui ont été appréciés et chroniqués dans nos pages. Dans l’ordre de commercialisation : la célébration de Barbara par la chanteuse Daphné ; les fantaisies latino de La Femme ; le rock rêche, tendu, urbain de Michel Cloup en solo ; le quinzième album du rappeur américain Nas ; une évocation des espaces par la pianiste et compositrice de jazz Leïla Olivesi ; le dixième album du chanteur, guitariste, auteur-compositeur et écrivain cap-verdien Mario Lucio.

« Dix fleurs d’amour de Barbara », de Daphné

Chanter Barbara, chez qui le timbre de la voix, le phrasé sont si intimement liés à ses créations, est un défi. Il est relevé haut la main par la chanteuse Daphné dans Dix fleurs d’amour de Barbara, comme autant de chansons tirées du répertoire de Monique Andrée Serf, dite Barbara (1930-1997). D’abord par le choix de titres qui, en majorité, ne sont pas parmi les plus connus du grand public.

Certes, il y a les succès Vienne et Nantes, mais aussi les plus secrets Fleurs de méninges, duo en 1962 avec Moustaki et, ici, par Daphné et François Morel, A chaque fois, La Ligne droite ou Sans bagages. Daphné se tient plutôt en retrait de la théâtralité vers laquelle évolua Barbara, pour aller, voix caressante, flottante, vers l’aspect mutin, sensuel de ses premiers temps. Les arrangements du claviériste Etienne Champollion – ici un piano jouet, là un violoncelle, une guitare… – donnent par petites touches un climat à chaque chanson. Sylvain Siclier

1 CD EPM Musique/Universal Music (sortie le 4 décembre).

« Teatro Lucido », de La Femme

Après avoir redonné foi en la francophonie, à une époque, le début des années 2010, où la pop française privilégiait souvent une expression anglophone, La Femme chante les couleurs vives et sensuelles d’une douzaine de morceaux se baladant de l’Espagne au Mexique, dans un nouvel album, Teatro Lucido, entièrement voué à la langue de Rosalia et Frida Kahlo. Imaginé alors que le groupe terminait son troisième album, Paradigmes (2021), lors d’un séjour prolongé à Séville, Teatro Lucido reste fidèle aux brassages d’époques et de genres qui faisaient virevolter ses prédécesseurs – Psycho Tropical Berlin (2013), Mystère (2016) – entre surf music, yéyé underground, hip-hop, punk, synthpop ou psychédélisme. Mais les habituels ingrédients du shaker et les voix féminines qui les accompagnent depuis toujours, se pimentent ici d’une latinité dictée par leur carnet de voyage.

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