David Ortiz, co-sélectionneur des Bleues, après la victoire en Italie : « On va grandir »

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David Ortiz (co-sélectionneur des Bleues, victorieuses en Italie, 22-12) : « C'est un nouveau cycle qui démarre. C'était important de mettre l'accent sur la défense et la conquête, c'était vraiment nos axes prioritaires sur lesquels on souhaitait s'appuyer sur ce premier match. Maintenant, il faut qu'on arrive à mieux se connecter, à gagner en confiance entre nous, à se libérer. C'est une question de temps.

Il y a eu de l'initiative dans la gestion de jeu. On a bien su renverser la pression en seconde période après la reprise de haute qualité des Italiennes. Mais on a manqué de justesse. Ça va venir, on a eu des enchaînements qui auraient pu se conclure si on avait été plus efficaces dans les zones de marque. On est dans la construction, il faut qu'on se laisse le temps. On va grandir. »

« On sait qu'on a des choses à travailler, à réguler, mais en conquête, on a des bases solides, et il va falloir continuer à construire là-dessus »

Gaëlle Migot (co-sélectionneuse des Bleues) : « On a répondu présent sur le secteur de la mêlée. Elle nous a permis de lancer le jeu et d'avancer en mettant en difficulté l'équipe d'Italie. Les ballons portés ont été un aspect positif également. Même si on manque encore de précision en voulant aller trop vite parfois, avec des ballons perdus bêtement. On est au début de notre aventure. On sait qu'on a des choses à travailler, à réguler, mais sur ces secteurs-là, on a des bases solides, et il va falloir continuer à construire là-dessus. »

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La France a largement dominé l'Italie en mêlée fermée. Les Bleues ont obtenu 6 pénalités rien que dans ce secteur.

Assia Khalfaoui (pilier droit des Bleues) : « On sait que l'Italie, ce n'est jamais facile. D'années en années, elles augmentent leur niveau. On a abordé ce match en sachant qu'elles allaient mettre beaucoup d'agressivité. Nous avons essayé de nous appuyer sur nos points forts.

Les premières mêlées ont été compliquées, le temps de prendre la température. C'était à nous de nous jauger, de savoir comment elles allaient réagir. On a réussi à trouver leur point faible, et en appuyant dessus, on a pris le dessus. On savait qu'en mettant un plus gros impact, on pourrait aller chercher des pénalités. »

« Bien sûr, on aurait préféré avoir le bonus, mais on se construit, on apprend à se connaître pour la plupart »

Marine Ménager (centre des Bleues) : « On est une équipe jeune, sur un nouveau cycle avec un nouveau staff. Forcément, tout n'a pas été parfait sur ce premier match. Il va nous permettre de nous améliorer, de voir sur quels points on est plus fébrile et de corriger ça contre l'Irlande la semaine prochaine (samedi 1er avril, à 16 h 15).

L'absence du bonus offensif ? C'est une frustration, plus qu'un échec. Bien sûr, on aurait préféré avoir le bonus, mais on se construit, on apprend à se connaître pour la plupart. On a déjà eu beaucoup de mésaventures en Italie, on savait que ce serait un match âpre. Forcément, on est frustrées, mais on ne s'attendait pas à gagner facilement avec le point de bonus. »