France
This article was added by the user . TheWorldNews is not responsible for the content of the platform.

Déclaré mort par erreur, ce retraité se bat pour toucher sa pension

Déclaré mort par erreur, ce retraité se bat pour toucher sa pension
Un retraité a été déclaré mort par erreur par la CPAM.

Photo d’illustration Pixabay

Par charentelibre.fr (avec agence), publié le 31 mai 2023 à 16h28.

Your browser does not support HTML5 Audio!

Un retraité habitant dans l’Essonne a été déclaré mort par erreur à la mi-mai. Depuis, il a perdu ses droits à la Sécurité sociale. L’homme pourrait ne pas toucher sa pension de retraite de juin. Contactée, la CPAM a indiqué qu’il s’agirait d’une erreur humaine, et a promis que la situation du retraité allait être résolue.

Un homme de 64 ans habitant à Linas (Essonne) a été déclaré mort par erreur le 15 mai dernier par la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM). En conséquence, le retraité pourrait être privé de sa pension en juin, et se retrouver en difficulté financière. En effet, pour l’heure, les démarches qu’il a entreprises pour obtenir la correction de cette erreur sont restées sans réponse, rapporte Le Parisien.

Pour le retraité, tout a commencé le 17 mai lors d’une visite en pharmacie. « Je devais acheter des médicaments, mais on m’a répondu que ma carte Vitale n’était pas valable », a-t-il raconté à nos confrères. En contactant la CPAM, il a alors appris que l’organisme l’avait déclaré mort, tout comme la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav), l’Agirc-Arrco et le régime de retraite complémentaire des salariés du privé. Seules sa banque et ses deux assurances ne l’ont pas rayé de leurs clients.

Une erreur humaine

Une situation qui pourrait priver le sexagénaire de ses seules sources de revenus, bien qu’il dispose de quelques économies. Pour recouvrer ses droits, l’homme a dû faire établir un certificat de vie en mairie et le transmettre aux différents organismes. Pour l’heure, il n’a pas obtenu de réponse. « Les seuls à m’avoir contacté, ce sont les impôts ! Ils m’ont répondu en seulement deux heures », a expliqué avec humour le retraité, qui a pointé du doigt « le manque de considération de l’administration » pour ces rares cas.

Contactée par nos confrères mercredi 24 mai, la CPAM a finalement donné une réponse au retraité : son décès administratif remontait au 10 mars, soit la date de la mort de son propre père, qui n’est pas son homonyme. Selon l’organisme, une erreur humaine a pu survenir à ce moment-là. La CPAM a en tout cas promis que la situation du sexagénaire allait être prochainement résolue.