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Robert Kneschke/Robert Kneschke - stock.adobe.com

RÉCIT - Cinq ans après le drame, la famille Linage a décidé d’engager une procédure pour faute déontologique contre le médecin chef du service de réanimation de l’hôpital de la Roche-sur-Yon, qui continue son cours malgré le rejet de leur QPC.

Alors que se prépare la convention citoyenne sur la fin de vie, «voilà qui est très inquiétant pour les droits des victimes», s’émeut la famille Linage. Le 28 septembre, le Conseil d’État a rejeté sa question prioritaire de constitutionnalité (QPC): «Les médecins, chirurgiens-dentistes ou sages-femmes chargés d’un service public ne peuvent être traduits devant la chambre disciplinaire de première instance que par le ministre de la Santé, le représentant de l’État dans le département, l’agence régionale de santé, le procureur, le conseil (de l’Ordre des médecins, NDLR) national ou départemental», a-t-il répondu. Cinq ans après le drame qui les a frappés, les Linage ont décidé d’engager une procédure pour faute déontologique contre le médecin chef du service de réanimation de l’hôpital de la Roche-sur-Yon, qui continue son cours malgré le rejet de leur QPC.

«Erreur de diagnostic»

Le 24 août 2014, Amélie de Linage s’étouffe avec un morceau de viande, fait un arrêt cardiaque, et est placée sous respiration artificielle

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