Le gouvernement saoudien va confier à l'entreprise espagnole la conception et la construction de cinq navires de combat, suite à un deuxième accord signé mercredi à Riyad.
C'est une victoire non négligeable pour Madrid. Mercredi, le ministère saoudien de la Défense a signé un nouveau protocole d'accord avec l'entreprise navale espagnole Navantia pour la conception et la construction de cinq navires multimissions à destination de la Marine royale saoudienne. «Le protocole d'accord vise à élever le niveau de préparation des Forces navales royales saoudiennes pour renforcer la sécurité maritime dans la région et protéger les intérêts vitaux et stratégiques du Royaume d'Arabie saoudite», a indiqué jeudi l'agence de presse saoudienne. L'accord prévoit que l'entreprise espagnole «va s'atteler à la construction navale, l'intégration des systèmes de combat et la maintenance des navires, conformément aux objectifs du Royaume et à la Vision 2030.»
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La cérémonie de signatures s'est déroulée mercredi en présence du ministre saoudien de la Défense, le prince Khalid ben Salman, et de la ministre espagnole de l'Industrie, du Commerce et du Tourisme, María Reyes Maroto. Après une première commande datant de 2018, l'Arabie saoudite fait de nouveau confiance à Navantia, qui construit déjà pour Riyad cinq corvettes à Cadix. S'il n'y a pas eu d'appels d’offres officiels pour ces nouveaux navires, selon les informations de La Tribune, l'accord sonne comme un revers pour la France et Naval Group qui avaient pourtant noué un partenariat privilégié avec le pays du Golfe depuis plusieurs décennies.
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