"Je veux une femme présidente, une mère française, je veux quelqu'un qui connecte, protège et qui ait une sensibilité féminine". C'est ce qu'a dit Delphine Wespiser à propos de Marine LePen sur le plateau de TPMP le 13 avril. Les candidats de première ligne se sont alors qualifiés pour le second tour de l'élection présidentielle face à Emmanuel Macron. Et l'ex-Miss France lui a dit avec la moitié de son soutien.
"Je ne regrette ni le contenu ni le format"
Elle garantit certainement à ses collègues autour de la table une rizière. Quand elle voit et entend, elle offre vraiment quelque chose. Elle a une sorte de miséricorde. Un mot qui lui a fait un grand sacrifice car elle n'avait pas fini la semaine à l'émission de C8 en tant que chroniqueuse. Pour ne rien arranger, le lendemain, Delphine Wespiser a eu peur de son contrat, soulignant sa liberté d'expression fraîchement ébranlée et promettant de ne pas se réengager dans le jeu.
>>Voir : Delphine Wespiser : Cette publication peut-elle offenser Matthieu Delormeau ?
Deux mois après la polémique et la victoire d'Emmanuel Macron à l'élection présidentielle, l'ancienne Miss France revient sur ce qui a provoqué le scandale et ce qu'il regrette. Ce soir, en animant "Viens on s'aime" sur la chaîne de Groupe Canal, elle a raconté l'incident àCurrentWoman : Tant le contenu que le format.D'un autre côté, je regrette d'avoir voulu couper, amplifier et déplacer ce que les médias ont recueilli et dont ils ont parlé en mots, en phrases et en attention. Un symbole d'opposition impossible en France aujourd'hui.Je suis devenu une tête coupée.
"On se souvient du courage"
Enfin elle a continué à bosser à la télé (TPMP) Boyar) avoue qu'elle a un "souvenir très violent" de ce qui s'est passé. "Encore aujourd'hui, les gens m'en parlent, mais c'est le courage que nous avons", ajoute-t-il.
AF
