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Des Chinois gonflés, les vieux dauphins de la Navy, les montres de John Buckley et la ruée sur le lithium

La Lettre tech.

Visuel de la Lettre tech
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Si vous vivez aux États-Unis et n’avez pas entendu parler du ballon chinois, vous étiez sûrement perdu dans une mine de sel ou prisonnier d’un caisson d’isolation sensorielle. Au terme de trois jours de battage médiatique et d’hystérie politique, ce prétendu ballon météorologique made in China, repéré à 20 000 mètres d’altitude au-dessus de silos à missiles, dans le Montana, a achevé son voyage au large des côtes de Caroline du Nord, abattu par un chasseur F22 de l’aéronavale, raconte Bloomberg. La première puissance militaire mondiale, ne perdant pas une occasion d’en faire trop, a dépêché deux contre-torpilleurs et un navire amphibie pour sécuriser la zone, à une dizaine de kilomètres du littoral, et récupérer vite les preuves de l’inélégance chinoise, éparpillées par 14 mètres de fond.

Où l’on apprend, sur fond de glapissements des élus républicains contre la prétendue faiblesse de Biden envers la République populaire, que trois ballons espions du même type avaient déjà survolé les États-Unis durant la présidence de Donald Trump et que celui qui vient d’être repéré est le deuxième du genre depuis l’entrée en fonction de Joe Biden. Pourquoi des ballons, à l’ère des satellites et du cyberespionnage ? Ces engins peuvent être déployés à relativement peu de frais et prendre des photos sous divers angles, avec une plus haute résolution que des satellites et même par infrarouge la nuit. Ils pourraient aussi capter des informations électroniques au sol, particulièrement dans les réseaux de téléphones portables. On en saura plus lorsque tout ou partie de l’aéronef sera repêché.

La médaille de Blue

Puisqu’on parle de repêchage. Le New York Times est allé int

Philippe Coste

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