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"Des envies de meurtre..." : Paul El Kharrat harcelé et poussé à bout, l'ex-star des "12 coups de midi" craque !

Depuis son passage dans « les 12 coups de midi », Paul El Kharrat fait beaucoup parler de lui. Le 12 octobre dernier, l’ancien candidat de l’émission animée par Jean-Luc Reichmann dévoilait son troisième ouvrage. Un livre intitulé « Bienvenue dans mon monde » paru aux éditions Harper Collins France. En pleine promotion de ce nouveau projet, le jeune homme enchaîne les interviews. Dernièrement, il se confiait à Yahoo Actualités. Une occasion pour lui d’aborder un sujet particulièrement difficile : Le harcèlement.

« Une personne sur quatre est atteinte d’un trouble psychique à un moment de sa vie. Et la pandémie de Covid-19 a encore renforcé ces troubles », rapportent nos confrères. Atteint du syndrome d’Asperger, Paul El Kharrat n’a pas échappé à la méchanceté des autres. Notamment lors de ses années collège. Une période particulièrement compliquée pour celui qui devait se réfugier au CDI (centre de documentation et d’information, ndlr) pour éviter les élèves « méchants » et « désagréables ».

« Envie de le frapper »

« Les collégiens sont un peu bêtes », a-t-il ajouté avant de poursuivre : « La mort sociale vient lorsque l’on s’abaisse devant la moindre contrariété. Il ne faut pas se changer, faire comme tout le monde par peur d’être embêté ». À l’époque, il ne supportait pas qu’on le toise. « Ça me décontenançait. J’avais l’impression de perdre tout repère, d’oublier ce que je voulais dire. Je n’aimais pas du tout ». « Si une personne osait me contredire ou m’insulter, j’avais envie de le frapper, de le laminer. J’avais des envies de meurtre », a-t-il reconnu. Pour se protéger, Paul El Kharrat préférait donc s’isoler. « Je me calfeutre dans ma chambre, je me plonge dans la lecture pour le rêve qu’il me procure. Il y a une histoire, une philosophie et une poésie qui émanent des livres que je lis ». Et de conclure : « L’humain a encore beaucoup à travailler sur lui-même, à évoluer ». De touchantes confidences.

V.B

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