portfolio La réédition d’un ouvrage sur l’art des jardins en Europe, de récentes publications historiques et un livre de... recettes sont au menu de cette sélection de printemps.
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![Les éditions Citadelles & Mazenod, appréciées des amateurs pour leurs beaux livres de la collection « L’Art des grandes civilisations », ont eu l’heureuse idée de rééditer l’ouvrage qu’elles avaient consacré en 2006 à l’art des jardins en Europe. L’actuelle publication, brochée, reprend l’intégrale du volume original, avec ses textes et ses somptueuses illustrations – à l’exception de la couverture, où le pont palladien de Stourhead, en Angleterre, a été remplacé par le célèbre jardin de Monet à Giverny. Ce sont là autant de jardins d’exception – anglais, français ou italiens, mais aussi espagnols, portugais ou russes – qui sont présentés et analysés avec érudition dans un ouvrage qui continue de faire référence et qui donnera à n’en pas douter au lecteur le désir de les découvrir, entre parterres de buis, grottes et miroirs d’eau.]()
Les éditions Citadelles & Mazenod, appréciées des amateurs pour leurs beaux livres de la collection « L’Art des grandes civilisations », ont eu l’heureuse idée de rééditer l’ouvrage qu’elles avaient consacré en 2006 à l’art des jardins en Europe. L’actuelle publication, brochée, reprend l’intégrale du volume original, avec ses textes et ses somptueuses illustrations – à l’exception de la couverture, où le pont palladien de Stourhead, en Angleterre, a été remplacé par le célèbre jardin de Monet à Giverny. Ce sont là autant de jardins d’exception – anglais, français ou italiens, mais aussi espagnols, portugais ou russes – qui sont présentés et analysés avec érudition dans un ouvrage qui continue de faire référence et qui donnera à n’en pas douter au lecteur le désir de les découvrir, entre parterres de buis, grottes et miroirs d’eau. CITADELLES & MAZENOD
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![Louis XIV raffolait des fruits et des légumes d’exception. Afin d’approvisionner la table royale, il fit aménager à quelques tours de roue de carrosse de son château, à Versailles, par son « maraîcher », Jean Baptiste de La Quintinie, le jardin historique que l’on peut découvrir le long de la pièce d’eau des Suisses. L’enseignante Stéphanie de Courtois fait revivre dans cet ouvrage succinct (dans une réédition bilingue français/anglais) l’histoire passionnante de ce Potager du roi, depuis son aménagement sur d’anciens marécages jusqu’à l’actuelle Ecole nationale supérieure de paysage, qui en a la gestion et l’a ouvert au public.]()
Louis XIV raffolait des fruits et des légumes d’exception. Afin d’approvisionner la table royale, il fit aménager à quelques tours de roue de carrosse de son château, à Versailles, par son « maraîcher », Jean Baptiste de La Quintinie, le jardin historique que l’on peut découvrir le long de la pièce d’eau des Suisses. L’enseignante Stéphanie de Courtois fait revivre dans cet ouvrage succinct (dans une réédition bilingue français/anglais) l’histoire passionnante de ce Potager du roi, depuis son aménagement sur d’anciens marécages jusqu’à l’actuelle Ecole nationale supérieure de paysage, qui en a la gestion et l’a ouvert au public. ACTES SUD/ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE PAYSAGE
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![Cette « Histoire des jardins botaniques coloniaux », érudite et documentée, rappelle avec pertinence que le jardin n’a pas toujours été qu’un simple lieu de représentation ou d’agrément. Si les botanistes européens se sont employés à inventorier, nommer, présenter leurs « découvertes » dès le XVIIe siècle, les jardins botaniques « d’essai » ou « d’acclimatation » installés dans les métropoles ou dans les territoires conquis brutalement par les empires ont largement contribué à leur exploitation. L’auteure décrit comment, parmi d’autres, les jardins royaux de Kew, près de Londres, ont été le cœur d’un réseau d’échanges scientifiques et commerciaux – et aussi une vitrine exceptionnelle pour l’Empire colonial britannique.]()
Cette « Histoire des jardins botaniques coloniaux », érudite et documentée, rappelle avec pertinence que le jardin n’a pas toujours été qu’un simple lieu de représentation ou d’agrément. Si les botanistes européens se sont employés à inventorier, nommer, présenter leurs « découvertes » dès le XVIIe siècle, les jardins botaniques « d’essai » ou « d’acclimatation » installés dans les métropoles ou dans les territoires conquis brutalement par les empires ont largement contribué à leur exploitation. L’auteure décrit comment, parmi d’autres, les jardins royaux de Kew, près de Londres, ont été le cœur d’un réseau d’échanges scientifiques et commerciaux – et aussi une vitrine exceptionnelle pour l’Empire colonial britannique. CHAMP VALLON
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![Clara Delannoy est l’auteure d’un article « sérieux » sur « la mise en culture des “jardins de luxe” parisiens pendant la Terreur » (« Les Cahiers de l’Ecole du Louvre »). Historienne, donc, elle emmène ici ses lecteurs de manière très vivante dans les jardins du siècle des Lumières, ceux du banquier humaniste Albert Kahn à Boulogne ou ceux des Tuileries, sous l’œil du photographe Robert Doisneau, lors de la libération de Paris. Elle fait ainsi revivre des épisodes marquants de l’histoire des jardins et de leur évolution, des domaines aristocratiques du XVIIIe siècle aux plus démocratiques parcs publics contemporains.]()
Clara Delannoy est l’auteure d’un article « sérieux » sur « la mise en culture des “jardins de luxe” parisiens pendant la Terreur » (« Les Cahiers de l’Ecole du Louvre »). Historienne, donc, elle emmène ici ses lecteurs de manière très vivante dans les jardins du siècle des Lumières, ceux du banquier humaniste Albert Kahn à Boulogne ou ceux des Tuileries, sous l’œil du photographe Robert Doisneau, lors de la libération de Paris. Elle fait ainsi revivre des épisodes marquants de l’histoire des jardins et de leur évolution, des domaines aristocratiques du XVIIIe siècle aux plus démocratiques parcs publics contemporains. ERRANCE & PICARD
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![La terre dont il est ici question est celle que travaille – que « jardine », plutôt – l’auteur, enseignant de philosophie d’origine coréenne vivant à Berlin. Son « Voyage dans les jardins » fait se succéder de courts chapitres où s’entremêlent références à la pensée allemande, citations poétiques et descriptions botaniques tirées de sa propre expérience. Une seconde partie se présente sous la forme d’un journal intime décrivant les saisons, que ce jardinier apprécie de pouvoir ressentir dans le silence, dans la douce chaleur printanière ou le gel hivernal. Silence que tend à écraser, dans notre société numérique, le « bruit de la communication ».]()
La terre dont il est ici question est celle que travaille – que « jardine », plutôt – l’auteur, enseignant de philosophie d’origine coréenne vivant à Berlin. Son « Voyage dans les jardins » fait se succéder de courts chapitres où s’entremêlent références à la pensée allemande, citations poétiques et descriptions botaniques tirées de sa propre expérience. Une seconde partie se présente sous la forme d’un journal intime décrivant les saisons, que ce jardinier apprécie de pouvoir ressentir dans le silence, dans la douce chaleur printanière ou le gel hivernal. Silence que tend à écraser, dans notre société numérique, le « bruit de la communication ». ACTES SUD
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![Après « Tout se mange dans mon jardin », le « cuisinier-jardinier » Pascal Garbe, tel qu’il se définit lui-même, livre ici un savoureux livre de recettes, conçues à partir de l’utilisation des plantes, herbes et fleurs de son jardin. En introduction aux suggestions gourmandes superbement photographiées par Jean-Christophe Verhaegen, il évoque tant le plaisir de jardiner et de récolter que ceux de cuisiner et de recevoir. S’y allie le plaisir pour les yeux qu’il y a à parcourir cette sélection de recettes originalement classées par saison, complétée par la belle palette végétale du jardinier gourmet.]()
Après « Tout se mange dans mon jardin », le « cuisinier-jardinier » Pascal Garbe, tel qu’il se définit lui-même, livre ici un savoureux livre de recettes, conçues à partir de l’utilisation des plantes, herbes et fleurs de son jardin. En introduction aux suggestions gourmandes superbement photographiées par Jean-Christophe Verhaegen, il évoque tant le plaisir de jardiner et de récolter que ceux de cuisiner et de recevoir. S’y allie le plaisir pour les yeux qu’il y a à parcourir cette sélection de recettes originalement classées par saison, complétée par la belle palette végétale du jardinier gourmet. ULMER
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