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Des parents antivax refusent que leur bébé reçoive le sang d'un donneur vacciné, l'hôpital demande la mise sous tutelle

À  Auckland en Nouvelle-Zélande, les parents d'un bébé de 4 mois ont refusé que leur enfant reçoive une transfusion sanguine à partir du don d'une personne vaccinée contre le coronavirus. Le 30 novembre, l'hôpital, alerté par son besoin d'être opéré pour une pathologie grave, a demandé la mise sous tutelle de leur fils. 

"Nous ne voulons pas de sang contaminé par la vaccination". C'est le motif de refus des parents de ce bébé néo-zélandais, admis au service de santé d'Auckland pour une opération vitale. 

Transfusion indispensable 

Le bébé de 4 mois souffre d'une sténose valvulaire pulmonaire sévère, nécessitant une opération immédiate, d'après les soignants de ce centre de santé néo-zélandais, rapporte The Guardian

Pour cette procédure assez invasive, l'enfant aura besoin d'un don de sang, ce que les parents ont accepté. Néanmoins, ils ont émis une réserve sur le donneur lors de l'entretien préalable. Celui-ci ne devra pas avoir reçu la moindre dose de vaccin contre le covid 19. "Nous ne voulons pas de sang contaminé par la vaccination" a déclaré le père du garçon auprès du quotidien britannique. 

Mise sous tutelle demandée

Le service de santé, alerté par l'urgence de cette opération, a demandé la mise sous tutelle du bébé, afin qu'il puisse recevoir le sang de n'importe quel donneur compatible, peu importe son historique vaccinal.

La haute cour d'Aukland traitera cette demande en vertu de la loi sur la protection de l'enfant. Le directeur par intérim du service, Mike Shepard, a confié au NZ Herald que "la décision de déposer une demande auprès du tribunal est toujours prise en tenant compte de l'intérêt supérieur de l'enfant".

Le service du sang néo-zélandais a affirmé au média que "tout le sang donné est également filtré pendant le traitement, de sorte que toute trace qui peut encore être présente ne présente aucun risque pour les receveurs". De plus, la requête des parents, même si elle était acceptée, ne pourrait mener à rien car aucune information sur le statut vaccinal des donneurs n'est indiquée sur l'étiquetage, les transfusions se faisant de manière anonyme.