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Le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye (au centre), lors d’une réunion avec des professeurs contractuels recrutés avant la rentrée scolaire, fin août à Vanves. ERIC TSCHAEN/AFP

TÉMOIGNAGES - Un mois après la rentrée, certains rêvent d’une titularisation quand d’autres ont déjà démissionné.

Le 1er septembre, Isabelle, Camille et Nathan (*) faisaient leur rentrée devant des élèves dans un contexte explosif. La baisse du nombre de professeurs recrutés par la voie des concours avait jeté une lumière crue sur le manque d’attractivité du métier d’enseignant. Et l’embauche, pour parer à l’urgence, de quelque 7000 nouveaux contractuels supplémentaires, dont Isabelle, Camille et Nathan, avait fait grincer des dents. «On ne peut que se féliciter qu’il y ait des gens qui veulent devenir professeurs et découvrir le métier, défend Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes, premier syndicat du secondaire. Mais cet enthousiasme est tempéré par les conditions dans lesquelles ils sont arrivés. Plusieurs sont venus nous voir pour nous dire qu’ils n’étaient pas bien préparés. La réalité de cette rentrée, c’est que des collègues ont été lancés dans le grand bain avec une bouée percée.»

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Camille va même plus loin. «On nous a jetés dans la fosse aux lions, estime-t-elle. Informée de mon affectation…

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