Le sélectionneur des Bleus est revenu en conférence de presse sur la scène peu commune entrevue avec son défenseur contre la Pologne.
Envoyé spécial à Doha
Didier Deschamps s'attendait sans doute à une autre question au moment d'entamer sa conférence de presse d'après-match dimanche soir dans l'auditorium du stade Al-Thumama. Souriant, avec la qualification des siens en quart de finale suite au succès contre la Pologne (3-1), le sélectionneur des Bleus a été interrogé sur une séquence peu commune. À savoir lors de la 42e minute, quand l'arbitre de la rencontre a arrêté le jeu car Jules Koundé avait ses deux chaînes en or autour du cou.
D'emblée, un confrère anglais a demandé si l'officiel du soir avait ordonné au défenseur français d'ôter ses bijoux en raison d'un éventuel rapport avec le mouvement LGBT, pensant que sur l'une des chaînes figurait le fameux arc-en-ciel. Une hypothèse réfutée par le patron des champions du monde passablement agacé.
La réponse sèche de Deschamps
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« Ce n'est pas pour ça mais parce que ce n'est pas autorisé, a-t-il complété rapidement avant, sans être relancé, d'égratigner l'attitude de son joueur. Les joueurs n'ont pas le droit de porter bracelet, collier ou montre (pour éviter de se blesser ou de blesser un adversaire, une règle appliquée dès l'école de football). Je ne sais pas ce qu'il a à son collier, je sais que Jules c'est un peu une superstition. Il l'a à l'entraînement. Je ne connais pas la signification. »
Et Deschamps d'enchaîner, pas très souriant sur cette question. « Je lui ai dit d'ailleurs : "tu as de la chance que je ne sois pas en face de toi, sinon..." L'arbitre nous avait avertis que dès qu'il y aurait un arrêt de jeu... Les joueurs ne vont pas non plus jouer avec une montre ou des lunettes de soleil. Ce n'est pas autorisé. Je pensais qu'il les avait enlevées mais apparemment ce n'est pas le cas. C'est de notre faute. »
