L'Association des maires ruraux de France (AMRF) vient de publier des cartes révélatrices de l'extension des déserts médicaux, en particulier à la campagne.
Les déserts médicaux s'étendent un peu plus chaque année. Dans une nouvelle enquête publiée ce vendredi 30 septembre 2022, l'Association des maires ruraux de France (AMRF) affirme qu'il est 6 fois plus compliqué de voir un médecin à la campagne qu'en ville.
Ainsi, selon l'AMRF, en termes de densité, il y aurait 1 médecin généraliste pour 5 kilomètres carrés en ville contre 1 pour 30 km² en zone rurale. À l'échelle nationale, il y a en moyenne 0,83 médecin généraliste libéral pour 1000 habitants ; 63 % des zones rurales sont en-dessous de ce chiffre.
Trouver un pédiatre ou un psychiatre quand on vit à la campagne : mission impossible ?
Les villes les moins bien dotées en médecins généralistes sont celles du centre de la France (Vierzon, Issoudun, Saint-Aignan...) et du sud de la région parisienne (Étampes, Puiseaux, Pithiviers...).
Du côté des médecins spécialistes, la situation n'est pas franchement meilleure. On manque de cardiologues dans la Creuse (avec un écart de – 77 % par rapport à la moyenne nationale !), en Haute-Saône, en Haute-Loire et dans le Gers.
Il n'y a pas non plus suffisamment de gynécologues médicaux et obstétriciens dans l'Eure, en Mayenne, en Haute-Loire et dans l'Aveyron. Les ophtalmologues, quant à eux, se font rares dans la Creuse, tandis que les pédiatres et les psychiatres sont difficiles à trouver dans la quasi-totalité des zones rurales de France (Manche, Eure, Aube...).
A contrario, il n'est pas compliqué de prendre rendez-vous auprès d'un médecin spécialiste (gynéco, ophtalmo ou cardiologue) dans les Alpes-Maritimes et les Bouches-du-Rhône. Bon à savoir si vous envisagez de déménager...
Inscrivez-vous à la Newsletter de Top Santé pour recevoir gratuitement les dernières actualités