France
This article was added by the user . TheWorldNews is not responsible for the content of the platform.

“Détruisez les palais de l’oppression et de la tyrannie” : les Afghanes solidaires du soulèvement en Iran

Soutien.

La mort de Mahsa Amini a eu un écho considérable en Afghanistan voisin, où les femmes vivent à nouveau sous le joug des talibans. Un véritable élan de solidarité, écrit un journaliste citoyen établi en Iran.

Des femmes afghanes dispersées par les talibans lors d’un rassemblement en solidarité avec le peuple iranien qui s’est soulevé après la mort de Mahsa Amini, devant l’ambassade d’Iran à Kaboul, en Afghanistan, le 29 septembre 2022.
Des femmes afghanes dispersées par les talibans lors d’un rassemblement en solidarité avec le peuple iranien qui s’est soulevé après la mort de Mahsa Amini, devant l’ambassade d’Iran à Kaboul, en Afghanistan, le 29 septembre 2022. PHOTO WAKIL KOHSAR/AFP

Vendredi 16 septembre, Mahsa Amini, cette Iranienne kurde de 22 ans tombée dans le coma après avoir été arrêtée par la police des mœurs de Téhéran, est morte à l’hôpital. La nouvelle a déclenché dans tout l’Iran une vague de protestations de masse qui ne montre aucun signe d’essoufflement.

Les souffrances endurées par cette jeune femme innocente aux mains d’agents de l’État, au nom d’une politique de contrôle misogyne, suscitent également la sympathie et la colère des femmes dans le reste du monde. Notamment en Afghanistan, où ces violences ne paraissent que trop familières.

Depuis le retour des talibans au pouvoir, l’an dernier, les défenseurs des droits des femmes ont vu leurs pires craintes se réaliser. Dans ce pays, le ministère des Affaires féminines a été rebaptisé ministère de la Promotion de la vertu et de la Répression du vice et, comme d’autres instances gouvernementales, il est dirigé par des fanatiques.

À l’instar des membres de la “police des mœurs” en Iran, des employés du ministère afghan se déploient dans les rues et contrôlent que les femmes sont habillées selon les normes qu’ils imposent.

“Nous sommes avec toi, depuis Téhéran jusqu’à Kaboul”

Ayant bénéficié d’une relative liberté lors des deux dernières décennies, les Afghanes sont aujourd’hui davantage qu’auparavant conscientes de leurs droits. Et elles clament leur soutien à leurs sœurs iraniennes.

Madina Darwazi fait partie de ces Afghanes. L’été dernier, elle a participé aux protestations qui ont suivi la chute de Kaboul. Les talibans lui ont tiré dessus et l’ont arrêtée. Ils l’ont ensuite forcée à livrer une “confession” écrite avant de la libérer – en suivant l’exemple de la République islamique d’Iran.

À la mort de Mahsa Amin, Madina Darwazi a publié sur son compte Facebook une vidéo dans laquelle elle déclare : “Chère Mahsa, aujourd’hui, ton nom est devenu le symbole de la liberté et de la lutte. Aujourd’hui, le peuple d’Iran occupe courageusement les rues en mémoire de ton sang. D’autres personnes, aux qua

Vajed Rouhani (pseudonyme)

Lire l’article original

Sur le même sujet

Source de l’article

Logo IranWire (Londres)

Lancé en 2014 par le journaliste canado-iranien exilé Maziar Bahari, ​IranWire s’est rapidement imposé comme une plateforme très variée d’informations et de reportages, parfois réalisés par des “journalistes citoyens” en Iran. Un grand plus par rapport à d’autres sites iraniens à l’étranger. Le site propose une version en anglais, mais seule une infime partie des articles en persan sont traduits.

Lire la suite

Nos services