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DIRECT. Grève du 23 mars : une nouvelle mobilisation annoncée par les syndicats le mardi 28 mars

La France connaît ce jeudi 23 mars une neuvième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, la première depuis l'adoption du texte de loi avec le 49.3. Également énervés contre l'attitude du gouvernement et d'Emmanuel Macron, au lendemain de sa prise de parole, les manifestants sont attendus nombreux dans les rues de la France. Le ministère de l'Intérieur a ainsi prévu son plus gros dispositif avec 12 000 policiers et gendarmes sur le terrain dans tout le pays, dont 5 000 à Paris. La police prévoit "entre 600 et 800 000 personnes sur environ 320 actions".

19 h 50 : nouvelle journée de mobilisation le 28 mars

Dans un communiqué cité par l'AFP et BFMTV, l'intersyndicale a annoncé une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites ce mardi 28 mars. 

19 h : 3,5 millions, selon la CGT, 1,09 million selon l'Intérieur

Alors que la manifestation s'achève dans la douleur à Paris, la CGT annonce 3,5 millions de manifestants égalant le record de manifestants de la mobilisation du 7 mars. Pour le ministère de l'Intérieur, le chiffre est moins important mais à 1,09 million de manifestants en France, dont 119 000 à Paris. La CGT en comptait 800 000 dans la capitale et le cabinet Occurrence s'est arrêté à 83 000. 

18 h 55 : fin de cortège sous tension

Les forces de l'ordre sont sur deux fronts à Paris. Ils font face à aux affrontements face aux black blocs et interviennent pour permettre au cortège parisien de finir son parcours. 

18 h 25 : l'Unef revendique 500 000 jeunes dans les mobilisations

La jeunesse est entrée dans le mouvement. Selon les comptes de l'organisation étudiante Unef, ils étaient 500 000 dans les cortèges de France et 150 000  à Paris. 

18 h 20 : les pompiers rejoignent la manifestation

Mauvaise nouvelle pour les forces de l'ordre, des pompiers ont décidé de rejoindre la manifestion contre la réforme des retraites. Ils ont été largement applaudis lors de leur arrivée dans le cortège parisien. 

18 h 15 : 26 interpellations à Paris

De nombreuses interpellations ont eu lieu dans la capitale face aux nombreux affrontements entre black blocs et forces de l'ordre. Selon la préfecture parisienne, 26 interpellations ont été effectuées. 

17 h 45 : A Paris: un policier en urgence relative

Selon BFMTV, un policier mobilisé sur le cortège parisien a été blessé. Il aurait reçu un pavé sur la tête lors d'une intervention devant une banque. Le policier a été évacué en urgence relative.

17 h 20 : 17 h 15 : tensions en gare de Nîmes

La manifestation se tend à Nîmes en cette fin de soirée en particulier en gare de Nîmes où une centaine de manifestants ont d'abord entonné des chants : "On est là". La police a dû intervenir lorsque plusieurs manifestants ont tenté de se rapprocher des quais probablement en vue de bloquer le trafic.  

16 h 55 : le ton monte entre policiers et black blocs

Le ton monte dans la capitale. 250 manifestants, visiblement des groupes de black blocs qui lancent des projectiles sur les forces de l'ordre. Des feux d'artifice sont lancés sur les forces de l'ordre dans le cortège parisien à hauteur des Grands Boulevards.

- 16 h 40 : Carole Delga à Montpellier regrette "les propos ni rassembleurs ni apaisants" d'Emmanuel Macron 

La présidente de la Région Occitanie a participé à la manifestation contre la réforme des retraites ce jeudi matin à Montpellier où elle a rappelé son soutien entier à la mobilisation en cours. "Nous allons continuer le combat à leurs côtés. On va attendre la décision du Conseil Constitutionnel sur ce projet de loi". Puis de regretter les "propos déplacés, en faisant référence au Capitole" d'Emmanuel Macron. Des propos jugés "ni rassembleurs ni apaisants". La présidente indique : "Notre devoir est de continuer à supporter la mobilisation".

- 16 h 30 : Montpellier : entre 18 000 et 40 000 manifestants

- 16 h 28 : 800 000 manifestants à Paris, selon la CGT

La CGT annonce une manifestation record de 800 000 personnes à Paris. En attendant celui du ministère de l'Intérieur, il s'agit du nombre le plus élevé depuis le début du mouvement.

- 16 h 10 : le dépôt de carburant de Frontignan bloqué

Des syndicalistes de la CGT et de FO ont décidé de bloquer le dépôt de carburant GDH à Frontignan et éviter le ravitaillement d'une trentaine de camions citernes. Une blocage total qui a poussé les CRS à intervenir.

Des syndicalistes de la CGT bassin de Thau mais aussi de FO se trouvent ce jeudi après-midi au dépôt de carburant de GDH à Frontignan https://t.co/I9Z6cCy9sz

— Midi Libre Sète (@MidiLibreSete) March 23, 2023

- 15 h 50 : une manifestante perd son pouce à Rouen

La police de Rouen présente à la mobilisation indique à nos confrères de BFM TV que le pouce d'une manifestante a été arraché lors de la manifestation. Les circonstances de l'incident sont encore inconnues pour le moment.

- 15 h 45 : 5 interpellations à Paris

Après avoir été prises à partie par des assaillants, les forces de l'ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes au niveau de la place de la République. Quelque 2 000 contrôles ont été réalisés en amont de la manifestation pour tenter de détecter des perturbateurs. Ainsi, il y a eu 5 interpellations. Pour rappel, 5 000 policiers et gendarmes sont déployés dans la capitale.

#Grève23Mars à #Paris | 2000 contrôles en amont de la manifestation ont été effectués.
5\u20e3,5\u20e3 interpellations ont été réalisées, dont 1\u20e3,1\u20e3 pour le port de cette arme prohibée \u274c\u2b07\ufe0f pic.twitter.com/EnRkk3MZWw

— Préfecture de Police (@prefpolice) March 23, 2023

Mais, plus globalement, la manifestation se déroule dans le calme. Petit à petit, le cortège se rapproche de la place de la République.

- 15 h 35 : 12 policiers légèrement blessés à Lorient

À Lorient, le cortège est passé devant la sous-préfecture de Lorient et le commissariat. Il y avait environ 4 000 personnes devant les bâtiments, lorsque des heurts ont éclaté. Un feu a été allumé devant le commissariat, des vitres ont été brisées, des murs noircis et une grille brûlée, rapporte TF1 Info.

12 policiers ont été légèrement blessés, selon un premier bilan.

- 15 h 25 : le fort de Brégançon victime d'une coupure de courant

Le fort de Brégançon, résidence officielle du président, situé à Bormes-les-Mimosas, dans le Var, a été visé par une coupure d'électricité par des manifestants, dans la nuit de mercredi à jeudi selon BFM Toulon Var.

- 15 h 20 : les grévistes s'opposent toujours aux réquisitions à la raffinerie de Gonfreville

En Normandie, les grévistes TotalEnergies restent figés sur leur position. Ils s'opposent fermement aux réquisitions de personnels à la raffinerie la plus grande de France, à Gonfreville-l'Orcher. À 14 h, ils ont reconduit "le refus de relève", a déclaré à BFM TV Alexis Antonioli, secrétaire général CGT.

"Nous en sommes à trois refus de relèves et l'équipe en place est à l'intérieur depuis 24 heures, hors une équipe ne peut plus prendre en charge les réquisitions passées 12 heures de travail", a-t-il ajouté.

- 15 h 10 : la situation "devient très compliquée" dans le secteur hôtelier

"Dans les restaurants, à Paris et dans les grandes villes, la baisse d’activité est de l’ordre de 25%", alerte le Groupement des hôtelleries et restaurations de France (GHR) dans les colonnes de La DépêcheCette baisse d'activité "peut atteindre les 50% les jours de grève et de manifestations".

- 15 h 05 : 15,5 % de grévistes dans la fonction publique d'Etat

Il est 15 h 05 et il y a 15,5 % de grévistes dans la fonction publique d'Etat, ce jeudi à la mi-journée, révèle Le Parisien. Coïncidence ?

Dans la fonction publique territoriale, le taux de grévistes est de 6,5 %, alors que la mobilisation atteint 8,1 % dans la fonction publique hospitalière, selon les chiffres du ministère de la Fonction publique.

- ⚡ 15 h : le cortège parisien est fourni, celui de Toulouse commence sa marche

Sur les réseaux sociaux, nombreux sont les internautes à être surpris par le nombre de manifestants dans le cortège, qui avance lentement mais sûrement depuis son point de départ place de la Bastille.

En parallèle, les manifestants ont démarré leur marche dans la Ville Rose.

- 14 h 55 : Fabien Roussel appelle à "tout faire pour mettre le pays à l'arrêt"

Au micro des médias à Paris, Fabien Roussel a appelé à "tout faire pour mettre le pays à l'arrêt". 

"J'appelle les Français, les militants communistes partout où ils sont, dans leurs entreprises, sur leurs lieux de travail, à participer aux grèves reconductibles, à tout faire pour bloquer l'outil de travail, à faire en sorte de mettre le pays à l'arrêt, y compris à participer au blocage des voies de circulation", a déclaré le leader communiste à la presse

- ⚡ 14 h 50 : entre 18 000 et 40 000 manifestants, à Montpellier

Selon les chiffres de la préfecture de police, il y avait 18 000 personnes dans le cortège montpelliérain qui s'est élancé à 10 h 30 ce matin. Les syndicats en ont compté deux fois plus, soit 40 000.

- 14 h 45 : 37 % de grévistes chez TotalEnergies

Les taux de grévistes demeurent élevés, TotalEnergies ayant fait état de 37 % de grévistes dans ses raffineries et dépôts.

- 14 h 40 : 67 % des Français pensent que la mobilisation doit se poursuivre

Selon un sondage Odoxa pour Le Figaro, ils sont même encore plus nombreux (67 %) qu'avant à penser que la mobilisation doit se poursuivre, et sont 70 % à imputer au gouvernement les violences et les débordements, qu'ils s'attendent à une écrasante majorité (83 %) à voir s'aggraver dans les jours à venir.

- 14 h 35 : premiers bilans à Rennes et Nantes

À Rennes, la préfecture a compté 22 000 personnes dans le cortège, c'est 13 000 de moins que l'estimation de Force Ouvrière qui en dénombre, elle, 35 000.

En parallèle, un manifestant de 41 ans a été pris en charge par les pompiers pour un traumatisme au genou, trois policiers ont été "impactés par des jets de projectiles" et quatre personnes ont été interpellées, selon un bilan provisoire de la préfecture d'Ille-et-Vilaine cité par Le Parisien.

À Nantes, la police a annoncé 25 000 manifestants, rapporte TF1 Info. Les syndicats en revendiquent 80 000.

- 14 h 30 : début des manifestations à Nîmes, Narbonne et Carcassonne

L'horloge affiche 14 h 30. C'est l'heure pour les cortèges de Nîmes, Narbonne et Carcassonne de s'élancer. Pour plus d'informations sur la manifestation à Nîmes, cliquez ici.

- 14 h 25 : un mineur interpellé en marge du cortège à Sète

Un mineur a été interpellé à Sète, en marge de la manifestation contre la réforme des retraites. Selon le préfet de l'Hérault, il était en train d'alimenter un feu de poubelles allumé devant le lycée Paul Valéry. Des centaines de manifestants se sont massées devant le commissariat pour réclamer sa remise en liberté.

Pour plus d'informations sur la mobilisation contre la réforme des retraites à Sète, vous pouvez suivre le direct de la rédaction locale de Midi Libre ici ou ci-dessous.

A lire aussi : Sète : un mineur interpellé en marge du cortège et libéré en fin d'après-midi

- 14 h 20 : le tribunal administratif de Nantes dégradé

À Nantes, un groupe de black blocks a obligé les forces de l'ordre à couper le cortège en deux pour isoler les "perturbateurs", précise Le Parisien. Certains d'entre eux ont pénétré dans le tribunal administratif et ont cassé les vitres du hall, selon un journaliste de Presse Océan.

Dans le cortège, les lacrymogènes continuent d'être utilisés. Les CRS ont été visés par des bouteilles de verre lancées par certains manifestants, indique BFM TV.

- ⚡ 14 h 10 : les manifestants parisiens ont commencé leur marche

Avec 10 minutes de retard, les manifestants parisiens ont commencé leur marche, dans le calme, en direction de la place de l'Opéra. Les renseignements territoriaux s'attendent à 40 000 voire 70 000 personnes.

- 14 h 05 : Darmanin dénonce des attaques "inacceptables" à Lorient

La sous-préfecture et le commissariat de Lorient ont été attaqués par des manifestants perturbateurs. Un début d'incendie a même eu lieu dans le commissariat, rapporte BFM TV. Mais, les flammes ont été rapidement éteintes.

"Inacceptables attaques et dégradations contre la sous-préfecture et le commissariat de Lorient. Pensées aux fonctionnaires blessés. Ces actes ne peuvent rester impunis", a dénoncé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur Twitter.

Inacceptables attaques et dégradations contre la sous-préfecture et le commissariat de Lorient. Pensées aux fonctionnaires blessés. Ces actes ne peuvent rester impunis.

— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) March 23, 2023

- 14 h : le cortège à Paris va bientôt partir

Il est 14 h, les manifestants parisiens devraient s'élancer de la Bastille d'un instant à l'autre. Un léger retard est possible, en raison du nombre de personnes sur place. Le cortège se rendra place de la République avant d'aller place de l'Opéra.

- 13 h 55 : Laurent Berger appelle à la "non-violence" et reparle du RIP

Depuis une petite heure, la tension est montée dans plusieurs villes de Bretagne, principalement à Rennes. Moins de 10 minutes avant le départ du cortège parisien, Laurent Berger a appelé à la "non-violence". "Jusqu'au bout il va falloir garder l'opinion, c'est notre pépite", et pour cela "il faut des actions non violentes, qui n'handicapent pas le quotidien des citoyens".

Puis, le secrétaire général de la CFDT est revenu sur le référendum d'initiative partagée. Pour lui, c'est une "énorme porte de sortie" et "la possibilité de tout mettre sur pause"."A un moment où tout le monde s'inquiète d'une forme de blocage, ça serait une forme de déblocage", a-t-il encore affirmé.

- 13 h 45 : 16 000 manifestants à Marseille, d'après la police

Alors que la CGT a compté 280 000 manifestants à Marseille, la préfecture de police en a, elle, recensé 16 000, indique La Provence. C'est presque 18 fois moins.

- 13 h 40 : un "regain de la mobilisation", selon les syndicats

"Les premiers chiffres qu’on a montre qu'on est entre le 31 janvier et le 7 mars", indique Philippe Martinez à BFM TV"Le gouvernement comptait sur l’essoufflement du mouvement après le 49.3 et l’intervention du président de la République et tout nous montre qu’on est dans un jour de forte mobilisation, s'est réjoui le secrétaire général de la CGT. La détermination est toujours très importante."

Passé lui aussi devant les caméras de la télévision, Laurent Berger annonce un "regain de la mobilisation". Dans les cortèges, il y a "plus de jeunes" qu'auparavant, selon le secrétaire général de la CFDT. "Nous lançons un appel solennel à mettre sur pause. Ça permettra d'aborder l'usure professionnelle, l'emploi des seniors."

"Aujourd'hui il y a sans doute plus d'un million de personnes dans les rues, on verra ce que dira la police ; ce que je peux vous dire c'est que c'est encore plus fort que le 31", ajoute Laurent Berger.

- ⚡ 13 h 30 : tensions en Bretagne

La tension monte en Bretagne. Selon nos confrères d'Ouest France, des projectiles ont été lancés devant le commissariat de Lorient. Ouest France relate que, "débordés face au nombre de manifestants, les policiers ont été obligés de reculer après avoir lancé des gaz lacrymogènes ".

À Nantes, des lacrymogènes sont utilisés pour faire face à des blacks blocs, alors qu'à Rennes les forces de l'ordre ont aussi utilisé des canons à eau pour tenter de disperser des perturbateurs qui leur lançaient des projectiles.

- 13 h 25 : 25% de grévistes chez EDF

La direction d'EDF a compté 25,3 % de grévistes à la mi-journée; un chiffre en légère hausse par rapport au 15 mars.

- 13 h 20 : pour Philippe Martinez, Macron a "jeté un bidon d'essence sur le feu"

Le leader de la CGT, présent à la mobilisation à Paris, accuse Emmanuel Macron d'avoir "jeté un bidon d'essence sur le feu", mercredi soir lors de sa prise de parole aux JT de 13H. "Quand il y a un tel conflit, le rôle du président de la République est de calmer le jeu", ajoute-t-il.

- ⚡ 13 h 15 : 280 000 manifestants à Marseille, selon les syndicats

Dans la deuxième ville de France, la CGT recense 280 000 manifestants dans les rues de Marseille, vers 13 h, rapporte BFM TV. C'est deux fois plus qu'il y a 8 jours, le 15 mars dernier, où ils étaient 160 000, selon les syndicats, contre 7 000 d'après la police.

- 13 h 05 : le parcours du cortège de Montpellier modifié

Au regard de la très forte affluence, le parcours du cortège de la manifestation de Montpellier a été modifié. Il ne passera pas par la place de la Comédie. La foule a été redirigée vers l'Hôtel de Région.

- 13 h : courant restreint sur les réseaux électriques

La CGT Energie affirme que "21 862 mégawatts sont aux mains des grévistes, retirés du réseau dans les productions d'électricité thermiques, hydrauliques et nucléaires".

Actuellement ce sont 21 862 MW \u26a1 aux mains des grévistes, retirés du réseau dans les productions d'électricité thermiques, hydrauliques et nucléaires

Dans l'Énergie la #GreveReconductible est toujours là et s'amplifie, par ex de nouvelles bases Enedis sont bloquées depuis lundi

— CGT Énergie Lyon (@CgtLyonEnergie) March 23, 2023

Plutôt ce matin, la mairie de Sète a été privée d'électricité.

- 12 h 50 : 78 lycées perturbés

 La jeunesse est dans le mouvement. 78 lycées sont perturbés ce jeudi contre 48 lors de la manifestation du 7 mars, selon le décompte de l'Education nationale. 27 lycées sont totalement bloqués, 37 organisent des blocages filtrants et les autres organisent des perturbations (rassemblements, coupures de courant...)

-12 h 45 : les stocks de kérosène s'épuisent

La Direction générale de l'Aviation civile s'inquiète et vient d'annoncer que les réserves de kérosène dans les aéroports de Paris-Charles-de-Gaulle et Paris-Orly sont "sous tension". 

- 12 h 30 : les voies de la gare de Lyon et Paris envahies

Des centaines de militants syndicalistes, des cheminots mais aussi des personnels de santé ou encore des élus ont décidé d'envahir les voies de la gare de Lyon. La même scène a été observée à Paris. DAns la capitale, on trouve les députés LFI Eric Coquerel, Thomas Portes, ou encore l'eurodéputée insoumise Manon Aubry.

- 12 h 25 : énorme mobilisation à Béziers

De nombreux étudiants, agents d'Enedis, pompiers... composent une foule extrêmement nombreuse dans les rues de Bézeirs. Plus de 10 000 personnes crient leur colère, 17 000 selon l'Intersyndicale.

- 12 h 20 : l'hôtel de Ville de Sète dans le noir

Une action coup de poing menée par la CGT du bassin de Thau a plongé l'hôtel de ville dans le noir : un "passage en sobriété énergétique" selon le leader syndical Arnaud Jean. La nouvelle a été saluée par une salve d'applaudissements. La Ville n'a pas souhaité réagir à la suite de cet incident. 

- 12 h 15 : 25 % de grévistes à la SNCF

Une source syndicale, citée par BFM TV, annonce 25 % de grévistes à la SNCF ce midi. Le trafic ferroviaire est très perturbé : un TER sur trois roulera et un TGV Inoui et Ouigo sur deux ; aucun train Intercités de jour et de nuit. Un train sur trois circulera en Occitanie. Pour les lignes non-desservies, les voyages devraient être assurés par des autocars.

- 11 h 45 : 21 % des enseignants en grève, selon le ministère de l'Éducation nationale, 50 % d'après les syndicats

Selon les chiffres du ministère de l'Éducation nationale, 21,41 % des enseignants sont en grève. 23,22 % des professeurs des écoles sont absents des salles de classe, toujours selon le ministère. À titre de comparaison, ils étaient 35,35 % le 7 mars dernier.

Du côté des collèges et des lycées, 19,61 % des professeurs de collèges et lycées sont en grève, d'après le ministère, 50 % selon le SNES-FSU.

- 11 h 35 : jusqu'à 30 % de vols annulés vendredi

Dans un communiqué cité par Le Parisien, la direction générale de l'aviation civile (DGAC) demande aux compagnies aériennes de réduire leur programme de vols pour vendredi et samedi, en raison d'un préavis de grève nationale déposé par plusieurs organisations syndicales.

Pour vendredi, il y aura 30 % de vols annulés à Paris-Orly et 20 % à Marseille-Provence, Bordeaux et Lyon. Le lendemain, les chiffres restent pareils sauf à Paris-Orly où il n'y aura plus que 15 % de liaisons supprimées.

"La DGAC invite les passagers qui le peuvent à reporter leur voyage et à s’informer auprès de leur compagnie aérienne pour connaître l’état de leur vol."

- 11 h 25 : Macron a "joué la stratégie de la, paralysie, de la provocation et du chaos", selon Mélenchon

Au cœur du cortège de Marseille, Jean-Luc Mélenchon a déclaré à BFM TV que le Président à "jouer la stratégie de la paralysie, de la provocation et du chaos". "Il a fait une intervention pour ne rien dire et a copieusement arrosé tout le monde de mépris", lance le chef de file LFI.

"Aujourd'hui, il faut jeter toutes nos forces dans la bataille", lance-t-il encore pour cette neuvième journée de mobilisation contre la réforme des retraites.

- ⚡ 11 h 15 : réunion de l'intersyndicale ce jeudi soir

L'intersyndicale se réunira, ce jeudi soir, à 19 h, au siège de la CFDT, à Paris, indique BFM TV. Une conférence de presse sera tenue à 19 h 30 à l'issue de la réunion.

- 11 h 10 : forte mobilisation à Alès, un haka à Perpignan

Plusieurs milliers de manifestants forment le cortège parti de la sous-préfecture d'Alès. Les manifestants sont au niveau des quais et se dirigent vers la rue du docteur Serres, le boulevard Louis-Blanc, la rue Michelet, le boulevard Victor-Hugo et la gare.

Pour plus d'informations sur la mobilisation contre la réforme des retraites à Alès, vous pouvez suivre le direct de la rédaction locale de Midi Libre ici ou ci-dessous.

Dans les Pyrénées-Orientales, à Perpignan, une image a fait sourire les manifestants. Certains d'entre eux présents en tête de cortège ont entamé un haka avant le départ place Catalogne, rapporte L'Indépendant.

- 11 h 05 : des poubelles incendiées devant le lycée Paul Valéry à Sète

Deux conteneurs poubelles ont été détruits par les flammes. Selon la direction de l'établissement, ils avaient été emmenés sur place depuis un autre secteur de la ville. Le feu a été éteint par les pompiers dépêchés sur place.

Pour plus d'informations sur la mobilisation contre la réforme des retraites à Sète, vous pouvez suivre le direct de la rédaction locale de Midi Libre ici ou ci-dessous.

A lire aussi : Manifestation contre la réforme des retraites à Sète : des poubelles incendiées devant le lycée Paul Valéry

- 11 h : les cortèges s'élancent à Lodève et Castres

Après les départs à 10 h à Alès et Uzès, à 10 h 30 à Montpellier, Sète, Perpignan et Béziers, à 11 h les cortèges commencent leur marche à Lodève au niveau de la sous-préfecture et à Castres.

- 10 h 50 : 300 artistes s'adressent à Macron et dénoncent une réforme "injuste"

"Monsieur le Président…" C'est par les paroles de Boris Vian que près de 300 artistes et intellectuels ont signé une lettre destinée à Emmanuel Macron pour dénoncer une réforme "injuste, inefficace, touchant plus durement les plus précaires et les femmes", dans les colonnes de Libération.

Parmi les signataires, on retrouve Juliette Binoche, Audrey Fleurot, Camille Cottin, Jean-Pierre Darroussin, Laure Calamy, Abd Al Malik et bien d'autres.

- 10 h 45 : le centre Pompidou fermé

"En raison du mouvement de grève national du jeudi 23 mars 2023, le Centre Pompidou et la Bpi n'ouvriront pas leurs portes aujourd'hui", indique la Bibliothèque publique d'information (Bpi) sur Twitter.

En raison du mouvement de grêve national du jeudi 23 mars 2023, le Centre Pompidou et la Bpi n'ouvriront pas leurs portes aujourd'hui. Merci de votre compréhension. pic.twitter.com/4VVeqLu251

— Bibliothèque publique d'information (@Bpi_Pompidou) March 23, 2023

- 10 h 40 : prorogation de la réquisition à Fos-sur-Mer

La Préfecture de police des Bouches-du-Rhône annonce que la réquisition de salariés grévistes au dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer, a été prorogée via un nouvel arrêté mercredi soir, pour deux jours de plus, indique Le Parisien. "Trois salariés par relève" sont réquisitionnés.

- 10 h 30 : début de la manifestation à Montpellier, Sète, Perpignan et Béziers

Il est 10 h 30, l'heure pour les manifestants de Montpellier de s'élancer de la place Zeus. La circulation des tramways et bus de la ville est perturbée. Pour plus d'informations cliquez ici ou sur l'article ci-dessous.

A lire aussi : Manifestation du 23 mars : les perturbations dans le trafic des trains, des trams et des écoles à Montpellier

En simultanée, les cortèges s'élancent aussi du côté de Sète au niveau de la place de la mairie avant un traditionnel tour de ville, de Perpignan à la place de Catalogne et de Béziers à la Bourse du Travail.

Enfin, la mobilisation commence aussi à Bagnols-sur-Cèze, Bédarieux et Prades.

- 10 h 15 : 500 lycées mobilisés, selon un syndicat lycéen

D'après le leader du syndicat la Voix lycéenne Manès Nadel, près de 500 lycées seraient mobilisés ce jeudi contre la réforme des retraites.  "On n'a pas les remontées exactes mais on est aux alentours de 500 lycées mobilisés", a avancé l'élève de seconde au micro de LCI. Il souligne "un fort rebond dans la mobilisation".

"Il y a un regain très clair de mobilisation depuis le recours d'Elisabeth Borne au 49.3. Les lycéens voient très bien qu'on peut passer en force sur l'Assemblée mais ils ne passeront pas en force sur nous", affirme également l'étudiant, qui réclame "le retrait pur et simple" de la réforme des retraites.

Au lycée Saint-Sernin, une centaine de lycéens, professeurs et parents d'élèves bloquent depuis tôt ce matin contre la réforme des retraites et pour des augmentations de salaires !#Greve23Mars pic.twitter.com/ECJOHLwhIS

— Le Poing Levé Toulouse (@PoingLeveTlse) March 23, 2023

- ⚡ 10 h 10 : blocages à Roissy Charles de Gaulle

La CGT Roissy CDG Aéroport a bloqué l'autoroute qui mène aux différents terminaux, rapporte BFM TVLe terminal 1 est impossible d'accès. Des bouchons se sont formés à proximité de l'aéroport, ce qui amène certains voyageurs à terminer leur trajet à pied, sur l'autoroute, afin de ne pas rater leur vol. Malgré une manifestation plutôt calme, quelques tensions sont apparues entre grévistes et voyageurs.

\u26a0\ufe0f Manifestation en cours à Paris-CDG : les accès routiers aux abords du terminal 1 sont actuellement perturbés.
\ud83d\ude97 Accès en véhicule : stationnement possible aux parkings PX et PR, puis empruntez CDGVal pour rejoindre le terminal 1. https://t.co/q3Uj8WuAax pic.twitter.com/NrC7YebDoH

— Paris Aéroport (@ParisAeroport) March 23, 2023

- 10 h : Carole Delga reçoit les syndicats

La présidente de Région occitanie, Carole Delga, a reçu les syndicats ce jeudi matin pour faire un point sur la mobilisation. L'élue participe à la manifestation ce matin. 

#reformedeseetraites#Montpellier La présidente de la Région Occitanie de joint au cortège après avoir reçu les organisations syndicales ce matin. pic.twitter.com/G1xzlUVFHh

— Midi Libre Montpellier (@MLMontpellier) March 23, 2023

Pour plus d'informations sur la mobilisation contre la réforme des retraites à Montpellier, vous pouvez suivre le direct de la rédaction locale de Midi Libre ici.

- 10 h : les cortèges s'élancent à Alès et Uzès

Il est 10 heures. Le temps est venu pour les manifestants d'Alès et d'Uzès de marcher dans les rues de leur ville. Les départs ont lieu, respectivement, au niveau de la sous-préfecture et à la place de la Mairie.

- 9 h 50 : les gares de Marseille et Narbonne bloquées

Selon nos confrères de L'Indépendant et de La Provence, les gares de Narbonne et de Marseille Saint-Charles sont respectivement bloquées par les manifestants. Le trafic des trains est interrompu dans la cité phocéenne, des retards sont à prévoir.

- 9 h 45 : le point dans les stations-service

Après un bref détour par les raffineries, allons en direction des stations essence. Dans la lignée du début de la semaine, la situation s'aggrave. Selon le site collaboratif Pénurie Mon Essence, ce jeudi 23 mars, 1 262 stations sont en rupture partielle et 985 en rupture totale.

Pour plus d'informations cliquez ici.

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- 9 h 35 : le point dans les raffineries

Côté raffinerie, "le Gouvernement a renouvelé, pour 48 h en tant que de besoin, la réquisition des personnels indispensables au fonctionnement du dépôt de Fos sur Mer", indique le ministère de la Transition énergétique à TF1 Info. Cependant, les deux raffineries Esso-ExxonMobil celle de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) et de Port-Jérôme-Gravenchon (Seine-Maritime) tournent encore.

Face à une possible pénurie de kérosène aux aéroports de Paris, le gouvernement a "pris un arrêté de réquisition" à l'égard des grévistes de la raffinerie TotalEnergies de Normandie.

À Gonfreville (Seine Maritime), la députée LFI Alma Dufour a passé la nuit avec les manifestants qui bloquent la raffinerie.

\ud83d\udd34point de situation raffinerie de Gonfreville : j'ai dormi sur place. Nous restons en place jusqu'à 9h pour empêcher les réquisitions matinales. pic.twitter.com/fgl7IqmLWU

— Alma Dufour (@alma_dufour) March 23, 2023

- ⚡ 9 h 25 : 10 millions de téléspectateurs ont suivi l'interview d'Emmanuel Macron

Selon les chiffres de BFM TV, 10,03 millions de téléspectateurs ont suivi l'interview télévisée d'Emmanuel Macron sur TF1 et France 2, mercredi, à 13 h. Le chiffre pourrait même être plus élevé, puisqu'il ne prend pas en compte l'audience des chaînes d'informations en continu.

- 9 h 20 : le président de la CFDT déplore le manque de discussions avec le gouvernement

Sur sa lancée, Laurent Berger a tenu à mettre les points sur les "i" vis-à-vis des échanges entre les syndicats et l'exécutif. "Je n'ai vu ni le ministre du Travail, ni le président de la République, ni la Première ministre depuis le début du conflit des retraites début janvier", révèle-t-il.

"Il y a eu des échanges" par téléphone avec Olivier Dussopt. Le président de la CFDT a assuré au ministre "qu'à un moment donné, il faudra qu'on se voie", mais "il n'y a pas de discussion".

- 9 h 15 : Laurent Berger dénonce le comportement d'Emmanuel Macron

Sur l'antenne de RMCLaurent Berger, président de la CFDT, assure le chef de l'Etat d'avoir dit mercredi au 13H "deux contre-vérités, pour rester poli et ne pas dire deux mensonges".  "Au congrès de la CFDT on a débattu, je n'ai pas été mis en minorité", ajoute-t-il après avoir expliqué la teneur du débat sur "le meilleur vecteur si un grave déficit met(tait) en danger le système de retraites, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui".

Pour lui, un compromis reste toutefois possible avec son syndicat. "Hier, cibler la CFDT, c'est idiot, j'ai jamais renoué le dialogue en commençant par mettre une gifle à quelqu'un", déplore le syndicaliste.

"Hier, le président de la République parle. A-t-il un discours apaisant ? Non ! On veut des réponses. Dans ce pays il y a une cassure démocratique. Hier il y avait un émetteur, et les récepteurs n'ont rien reçu", dénonce-t-il encore.

- 9 h 10 : "Nous avons de profondes divergences avec Emmanuel Macron", souligne Gérard Larcher

Sur LCI ce jeudi matin, Gérard Larcher, président du Sénat, prône une "ligne qui demeure indépendante, autonome". Le Républicain indique par ailleurs que les siens peuvent travailler "autour de textes successifs" avec le gouvernement.

Il insiste : "Nous avons de profondes divergences avec le président Macron." Et d'ajouter: "Je reste quelqu'un qui ne se sent pas lié dans la majorité d'Emmanuel Macron".

- 9 h 05 : l'Île-de-France bientôt à cours de kérosène 

Selon le ministère de la Transition énergétique, l'approvisionnement de l'Ile-de-France et de ses aéroports en kérosène par la Normandie "devient critique", en raison des grèves dans les raffineries, rapporte Le Parisien.

Face à cette situation,  le gouvernement a "pris un arrêté de réquisition" à l'égard des grévistes de la raffinerie TotalEnergies de Normandie.

Le dépose minute du terminal 1 de Roissy est bloqué ! "Le kérosène, c'est pas pour les avions ! C'est pour brûler, les flics et les patrons !" pic.twitter.com/PsflZT4Qba

— Paris Luttes Info (@Paris_luttes) March 23, 2023

- 9 h : blocages, actions coup de poing et feux sauvages

Partout en France, des blocages sont menés par des manifestants contre la réforme des retraites. L'objectif : mettre le pays à l'arrêt pour obtenir le retrait de la loi. Voici quelques tweets vidéos d'actions ayant lieu dans plusieurs villes du pays.

\ud83d\udd34 EN DIRECT d'Amiens zone industrielle
Ils sont où, les factieux, les factions, comme dit Macron ? Ils sont ici, pour faire tourner le pays. Et on joue avec vous à un petit "qui a dit"... #Greve23Mars pic.twitter.com/DjRVKmlaKZ

— François Ruffin (@Francois_Ruffin) March 23, 2023

- 8 h 50 : le point transport en France et en région

Trains. À la SNCF, circuleront, en moyenne sur le territoire national, un TER sur trois, un TGV Inoui et Ouigo sur deux. Il n’y aura aucun “train Intercités de jour et de nuit". Un train sur trois circulera en Occitanie. Pour les lignes non-desservies, les voyages devraient être assurés par des autocars.

Jeudi 23 mars 2023 - La circulation des trains sera très fortement perturbée sur certaines de nos lignes. Nous vous invitons à consulter les horaires de vos trains sur les sites / appli SNCF ou sur vos canaux habituels et à annuler ou reporter vos déplacements.

— SNCF Voyageurs (@SNCFVoyageurs) March 22, 2023

En parallèle, le trafic est interrompu entre Sète et Toulouse à cause d'individus présents sur les voies, mais aussi entre Béziers et Carcassonne. “Les forces de l'ordre sont sur place”, précise la SNCF.

\ud83d\udd34 8h25

Le trafic est désormais interrompu sur l'axe Béziers \u2194\ufe0f Carcassonne.

Les forces de l'ordre font leur maximum pour rétablir le trafic au plus vite.

Nous restons à votre écoute \ud83d\udc42 pic.twitter.com/NkqfuTWKBM

— liO Train SNCF Occitanie (@lio_train_sncf) March 23, 2023

Avion. La DGAC demande aux compagnies aériennes d'annuler ce jeudi 23 mars 30 % de leurs vols à Paris-Orly et 20 % à Marseille-Provence, Toulouse-Blagnac et Lyon Saint-Exupéry, suite à la mobilisation des contrôleurs aériens contre la réforme des retraites. L'aéroport de Montpellier invite les passagers à prendre connaissance du statut des vols programmés ce jeudi 23 mars sur son site Internet.

Transports en commun. À Montpellier, l'opérateur annonce, dans un communiqué, des perturbations sur son réseau. Les lignes de tramway 2, 3 et 4 "circuleront selon les horaires dimanche et jours fériés". La ligne 1 n'est pas impactée. Pour les lignes de bus desservant la Ville de Montpellier, les lignes 6, 7, 8, 9, 10, 11, 14, 15, 16, 17, 19, 51, 52, 53, ainsi que La Navette circuleront selon les horaires "dimanche et jours fériés".

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A lire aussi : Manifestations contre la réforme des retraites : transports, éducation, essence... ce qui vous attend ce jeudi 23 mars

- 8 h 40 : Olivier Marleix dézingue l'exécutif

Sur la chaîne Public Sénat, Olivier Marleix, le chef des députés LR, est revenu sur la prise de parole d'Emmanuel Macron lors du JT de 13H de mercredi. "Je l'ai trouvé un peu à côté de la plaque", lance-t-il d'abord. "Le principal message qu'on retient, c'est 'je continue'".

"Le gouvernement est désormais sous une vraie tutelle de l'Assemblée nationale, ça l'oblige à ne pas faire n'importe quoi. On fait trop de lois, trop de lois qui ne servent à rien. Arrêtons d'utiliser la loi comme un outil de communication politique", juge-t-il.

"On a l'impression que Macron est un peu dans l'air du temps, à essayer de capter des maux, sans vraies convictions", tance-t-il sur la 13. "C'est le drame de l'incompréhension par les Français de cette réforme: reculer l'âge de la retraite à 64 ans, il y a trois ans il disait ça en riant…"

- 8 h 30 : Olivier Dussport rappelle "la victoire" du gouvernement

Sur l'antenne de RTL, le ministre du Travail Olivier Dussopt s'est dit "serein et attentif à ce qu'il se passe aujourd'hui", au lendemain d'une "intervention utile" d'Emmanuel Macron.

"Quand vous avez un texte qui est allé au bout de son cheminement démocratique, adopté deux fois par le Sénat, adopté à l'Assemblée par le rejet des motions de censure", explique Olivier Dussopt, avant de rappeler, comme Elisabeth Borne, qu'il s'agit d'"une victoire".

Le ministre, qui garde espoir "pour renouer le dialogue" entre le gouvernement et les syndicats, a ensuite envoyé un message aux grévistes : "On ne minimise ni les perturbations, ni la mobilisation syndicale, on ne minimise pas non plus les actes de violence, qui ne sont pas le fait des organisations syndicales, mais de quelques-uns, qui s'en prennent aux symboles de la République et il faut absolument les condamner".

- 8 h 15 : le point sur les manifestations en Occitanie

Montpellier : la manifestation aura lieu à 10 h 30 sur la place Zeus. Par conséquent, des perturbations sont à prévoir sur les lignes de transport.

Nîmes : un défilé est programmé avec un départ prévu à 14 h 30 des Jardins de la Fontaine en direction de la préfecture.

Perpignan : la manifestation débute à partir de 10 h 30 de la place de Catalogne pour ensuite s'élancer sur les grands boulevards. Des perturbations sont à prévoir dans les transports.

Sète : les manifestants sont attendus dès 10 h 30 sur la place de la mairie avant un traditionnel tour de ville.

Toulouse : la manifestation s'élancera à 15 heures au départ de Saint-Cyprien. Des perturbations sont à prévoir dans les écoles, cantines et crèches de la ville. De même, le trafic des bus Tisséo et des trains sera perturbé.

Pour le reste des villes de la région : 

Bédarieux : 10 h 30 - Bourse du Travail

Béziers : 10 h 30 - Bourse du Travail

Lodève : 11 h 00 - sous-préfecture

Ganges : 12 h 00 - devant la mairie

Lunel : 11 h 30 - place de la République

Prades : 10 h 30 - devant la sous-préfecture

Carcassonne : 14 h 30 - rond-point du péage de Carcassonne-Ouest

Narbonne : 14 h 30 - au théâtre

Alès : 10 h 00 - devant la sous-préfecture

Bagnols-sur-Cèze : 10 h 30 - devant le Monument aux Morts

Uzès : à 10 h 00 - à l’esplanade de la mairie

Le Vigan : à 18 h 00 - place de la mairie

Mende : à 17 h - place Urbain V

- 8 h : première action coup de poing à Toulouse

Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce direct spécial mobilisation nationale contre la réforme des retraites. Toute la journée vous pourrez en suivre en direct les dernières actualités régionales, mais aussi nationales, dans ce live.

Pour commencer la journée en douceur, certains manifestants ont décidé de mettre le feu sur la rocade de la Ville Rose, grâce à des palettes, des poubelles et des pneus. Une importante fumée se dégage de la chaussée. La circulation est actuellement au ralenti, rapporte La Dépêche.