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DIRECT. Grève du 28 mars : des tensions à Paris, Toulouse, Bordeaux... une mobilisation en baisse dans toute la France

La France connaît ce mardi 28 mars une dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, la deuxième depuis l'adoption du texte de loi avec le 49.3. Des manifestations sont prévues partout dans le pays, à l'appel des syndicats, qui comptent encore faire fléchir un gouvernement jusqu'ici imperturbable. Une partie des regards sera braquée sur l'action des forces de l'ordre, alors que les violences n'ont fait qu'augmenter lors des derniers rassemblements.

Dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Gérald Darmanin a annoncé la mise en place d'un important dispositif de sécurité pour éviter les débordements, notamment à Paris, Rennes, Dijon, Lyon, Bordeaux et Nantes. Suivez le direct.

- 17 heures : ça se tend aussi à Toulouse

Selon nos confrères de La Dépêche, alors qu'on compte à Toulouse 18 000 manifestants, près de 400 block blocs provoquent des heurts avec la police. La police a dispersé le cortège d'éléments radicaux à Toulouse avec du gaz et le canon à eau.

- 16h30 : premières tensions à Paris

Alors que le cortège parisien arrive en fin de parcours place de la Nation, des premiers heurts viennent d'éclater en marge de la manifestation, selon BFMTV. A Bordeaux aussi, des échauffourées avec la police éclatent en ce moment. 

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Live stream: https://t.co/sRxxHGITEE#parisprotests #paris #demonstration #pensionreform #FranceProtests #france pic.twitter.com/1auchmXH4J

— John Spectator ???? (@johnspectator) March 28, 2023

Un magasin Leclerc est saccagé et pillé. De la marchandise est incendiée.#Paris #28mars #manif28mars #greve28mars #grevegenerale #ReformeDesRetraites #Intersyndical#SO #BlackBloc pic.twitter.com/BqS7P0EpJa

— AnthoZ (@AnthoDepe) March 28, 2023

- 16h15 : la CGT annonce 450 000 manifestants à Paris

Confirmant les chiffres de la mobilisation à la baisse en région, la CGT vient d'annoncer qu'elle avait compté près de 450 000 manifestants à Paris aujourd'hui, contre 800 000 le 23 mars dernier. 

- 16h05 : la France "ne se mène pas à coups de trique", prévient Mélenchon

Présent au sein de la manifestation parisienne, Jean-Luc Mélenchon a lancé un avertissement à Emmanuel Macron : "La France ne se mène pas à coups de trique", a lancé le leader Insoumis, estimant que même "des gens dans la majorité se disent que tout ça est fou". Ce dernier faisant référence au refus du gouvernement d'accepter la "médiation" lancée ce matin par les syndicats.

- 15h50 : le dépôt de carburant de Frontignan pris d'assaut par des manifestants

Déjà pris pour cible par des manifestants en fin de semaine, le dépôt de carburant de Frontignan est à nouveau au coeur de cette nouvelle journée de mobilisation dans l'Hérault. Une cinquantaine de personnes, militants CGT identifiés, mais aussi des personnes encagoulées, sont en effet présentes sur les lieux depuis le début d'après-midi. Le secteur est fortement à éviter, un violent incendie venant de se déclencher.

- 15h25 : La grève des éboueurs suspendue à partir du mercredi 29 mars

La CGT a annoncé la suspension de la grève des éboueurs à Paris.
La CGT a annoncé la suspension de la grève des éboueurs à Paris. MAXPPP - Delphine Goldsztejn

La CGT a annoncé cette après-midi la suspension de la grève des éboueurs à Paris à compter du mercredi 29 mars. Cette dernière avait été engagée le 6 mars dernier et avait été particulièrement suivie dans la capitale. 

"Nous avons besoin de rediscuter avec les agents de la filière déchets et assainissement de la ville de Paris afin de repartir plus fort à la grève car nous n'avons presque plus de grévistes", annonce la CGT-FTDNEEA, qui rassemble les éboueurs parisiens.

Ce mardi, 23e jour de mobilisation des éboueurs, le volume global de déchets non ramassés dans la capitale était de 7 000 tonnes. Un chiffre en baisse par rapport à la semaine dernière, où ce volume montait jusqu'à 10 000 tonnes selon la mairie. 

- 15h15 : Jean-Luc Mélenchon appelle aux "actions pacifistes" durant la manifestation parisienne 

Le fondateur de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a pris la parole en marge du lancement du cortège parisien, à 14h. L'homme de gauche "espère que cette manifestation, qui va être géante avec l'entrée massive de la jeunesse dans la lutte, va se dérouler dans le sang-froid" après les débordements constatés lors des dernières semaines.

Mélenchon a ainsi appelé aux "actions pacifistes", tout en appelant à la démission d'Elisabeth Borne : "L'attitude de madame Borne ne nous laisse au fond la possibilité que d'un seul mot d'ordre: qu'elle s'en aille, elle et sa réforme".

- 15h10 : des coupures d'électricité sauvages à Montpellier

La préfecture de l'Hérault a annoncé via son compte Twitter que des coupures d'électricité sauvages avaient lieu depuis 13h dans le quartier de la préfecture, en marge de la dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. L'institution précise que 2700 clients sont impactés malgré les réparations en cours.

"Le préfet de l'Hérault condamne fermement cet acte de malveillance. Ces dégradations constituent des délits" peut-on lire.

\u274c\u26a1\ufe0fCoupures sauvages d’électricité depuis 13h dans le quartier de la préfecture #Montpellier
\ud83d\udc49 2700 clients impactés
\ud83d\udd27 Réparations en cours @enedis_LR
\ud83d\udce3 Le préfet de l’#Hérault condamne fermement cet acte de malveillance. Ces dégradations constituent des délits\u2757\ufe0f pic.twitter.com/RWuVJf81Bm

— Préfet de l'Hérault \ud83c\uddeb\ud83c\uddf7 (@Prefet34) March 28, 2023

20 000 manifestants ont participé à la mobilisation partie de la place Zeus ce mardi à 10h30.

- 14h55 : les voies de la gare Saint-Charles envahies à Marseille

À l'image des événements ayant eu lieu ce matin à la Gare de Lyon, à Paris, où des cheminots grévistes ont envahi les rails, interrompant pendant plusieurs heures le trafic ferroviaire, des manifestants se sont engouffrés sur les voies de la gare Saint-Charles de Marseille en marge de la mobilisation contre la réforme des retraites.

Il s'agit d'une manifestation non déclarée, qui cause actuellement une interruption de la circulation des trains.

- 14h40 : 11 interpellations en amont de la manifestation à Paris

Alors que la manifestation est lancée depuis 14h dans les rues de Paris, 11 interpellations ont déjà été réalisées dans la capitale ce mardi, après des contrôles réalisés avant le départ du cortège, comme l'a confirmé la préfecture de police de Paris sur son compte Twitter. Cette dernière annonce "la saison de matériels interdits" parmi lesquels des engins pyrotechniques et des couteaux. 

#Grève28mars | Lors des contrôles effectués en amont de la manifestation parisienne, saisie de matériels interdits, d'articles pyrotechniques et de couteaux.
\u27a1\ufe0f Individus interpellés. pic.twitter.com/XOIATHyuoQ

— Préfecture de Police (@prefpolice) March 28, 2023

6400 personnes ont été contrôlées par les forces de l'ordre de façon aléatoire.

- 14h20 : premières tensions à Nantes et à Rennes

Partie à 11h30 du côté de la place du Commerce de Nantes, la manifestation dégénère entre les contestataires et les forces de l'ordre. Alors que des manifestants ont détruit des caméras de sécurité, des affrontements ont éclaté entre barricades en feu et gaz lacrymogènes. 

Du côté de Rennes, 500 personnes munies de parapluies et de boucliers ont incendié du mobilier urbain avant de lancer des projectiles sur les forces de l'ordre. En réaction, ces dernières ont utilisé des canons à eau et des gaz lacrymogènes. Les manifestants ont ensuite dévié du tracé déterminé par les syndicats.

13 600 participants ont été recensés dans la ville bretonne, contre plus de 20 000 la semaine passée.

- 14h05 : départ de la manifestation parisienne

Il est 14h, c'est l'heure du départ du cortège parisien, qui s'élance de la place de la République pour rejoindre en fin d'après-midi la place de la Nation. 70 000 à 100 000 personnes sont attendues dans la capitale, où la direction de la Tour Eiffel a d'ores et déjà fait savoir que le monument serait fermé pendant la journée en raison des mobilisations. 

- 13h50 : une mobilisation en baisse à Montpellier

Comme partout en France, les chiffres de la mobilisation contre la réforme des retraites sont en baisse à Montpellier. Alors que plus de 30 000 personnes étaient dans les rues montpelliéraines le jeudi 23 mars, l'intersyndicale annonce 20 000 participants à la mobilisation partie de la place Zeus ce mardi à 10h30. Le cortège a même été hué à son passage devant la préfecture.

Les contestataires étaient 3 000 à Béziers et 1 400 à Sète selon les forces de l'ordre.

- 13h35 : Laurent Berger regrette la "fin de non-recevoir" du gouvernement sur la demande de médiation

Laurent Berger, présent sur la Place de la République, ou s'élancera le cortège parisien à partir de 14h, a réagi au rejet du gouvernement concernant sa proposition de médiation pour sortir de l'impasse de la réforme des retraites. "Ça va commencer à suffire les fins de non-recevoir à la discussion et au dialogue" a dénoncé le directeur général de la CFDT.

"C'est insupportable. La proposition qui a été faite, c'est de se parler en mettant de côté les 64 ans et cette réforme, d'ouvrir les discussions sur le travail et les retraites et qu'on trouve une voie de passage pour apaiser les tensions", a regretté le syndicaliste, qui n'a pas manqué de rappeler que son mouvement était "encore très soutenu" par la population.

- 13h25 : 180 000 manifestants dans les rues à Marseille

180 000 manifestants défilent actuellement dans les rues de Marseille pour protester contre la réforme des retraites, selon les syndicats. Un chiffre en baisse par rapport aux estimations de la dernière journée de mobilisation, le 23 mars dernier, ou 280 000 Marseillais étaient recensés dans le cortège phocéen.

- 13h20 : le point à la mi-journée sur la mobilisation en France et en région

Alors que la dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites bat son plein depuis l'aube, des milliers de personnes sont actuellement dans les rues partout dans l'Hexagone pour protester. Entre blocage sur les voies à Gare de Lyon, perturbation des transports à Montpellier, 4 000 manifestants à Alès... Midi Libre vous propose de faire le point sur la mobilisation générale à la mi-journée.

- 13h15 : le taux de grévistes en baisse à la SNCF

Selon une source syndicale, le taux provisoire de grévistes à la SNCF chiffrait à 16,5% ce mardi midi, ce qui représente, à l'image des enseignants, une baisse par rapport aux précédentes mobilisations.

45% de grévistes sont à dénombrer chez les conducteurs, contre 24,5% chez les contrôleurs, 20% au matériel et 19% à l'équipement notamment.

- 12 h 30 : la fille d'une députée Renaissance coincée chez elle

Nos confrères de la Voix du Nord rapportent que des manifestants ont muré la maison de la députée Renaissance Violette Spillebout près de Lille. Sa fille se trouvait à l'intérieur. 

La CGT, Sud Rail, le FSU, l'Offensive, le NPA, l’Action Antifasciste NP2C, le collectif le Social Déchaîné et le collectif OnEstLaTech ont revendiqué l'action sur Twitter. 

- 12h : Pour Olivier Véran, il n'y a "pas besoin de médiation pour se parler"

Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a déclaré à l'occasion d'un point presse tenu au terme du conseil des ministres ce mardi midi, qu'il n'y avait aucun "besoin de médiation pour se parler", en réaction à la proposition de recours à des médiateurs, souhaitée par Laurent Berger et l'intersyndicale, pour sortir de l'impasse autour de la réforme des retraites.

"On peut se parler directement" a rétorqué Véran, ajoutant que "la Première ministre se tient à disposition des syndicats" pour discuter. " "Il est important de le faire parce qu'à côté de la réforme des retraites, il y a beaucoup d'éléments qui ont trait au travail" sur lesquels le gouvernement souhaite discuter avec l'intersyndicale.

"Il y a beaucoup de choses dont on peut discuter sur la mise en place de plusieurs éléments de ce projet de loi de retraite" a conclu le porte-parole.

- 11h50 : Les voies de la Gare de Lyon envahies

Des cheminots grévistes ont envahi ce mardi matin les voies de la Gare de Lyon (Paris) pour protester contre la réforme des retraites, causant un arrêt total de la circulation. Les cheminots dénoncent la blessure de l'un de leur collègue, qui a perdu un œil lors d'une précédente manifestation. 

#Manif28Mars les cheminots chantent au milieu des voies. Pétards, fumigènes…
Aucun train ne roulera pendant plusieurs dizaines de minutes, le temps d’inspecter les voies, après que tout le monde soit parti. pic.twitter.com/lu02qoLPyY

— Victor Tassel (@victor_tassel) March 28, 2023

Selon les informations du Parisien, ils sont 300 à 400 manifestants à bloquer les voies grande ligne.

- 11h45 : Les chiffres des enseignants grévistes en baisse

L'Éducation Nationale a livré, à la mi-journée, les premières estimations en ce qui concerne le nombre d'enseignants grévistes. Pour cette dixième journée de mobilisation, 8,37% d'instituteurs ne se sont pas rendus sur leur lieu de travail, contre 21,41% le 23 mars dernier. 

Les enseignants du premier degré, soit les écoles maternelles et primaires, sont grévistes à hauteur de 7,6%. Ils sont plus nombreux (9,1%) dans le second degré, c'est-à-dire les collèges et les lycées. 

- 11h30 : les cortèges s'élancent à Ganges et à Lunel

En Occitanie, les cortèges continuent de s'élancer. Après Alès et Tarbes à 10h ; Montpellier, Sète, Béziers et Perpignan à 10h30, les manifestations sont parties depuis 11h30 à Ganges et à Lunel. 

- 11h25 : l'Aviation civile annonce de nouvelles annulations de vols jeudi 30 et vendredi 31 mars

La Direction générale de l'aviation civile a annoncé que de nouvelles annulations de vols étaient à prévoir les jeudi 30 et vendredi 31 mars.

Il faudra compter 20% de vols supprimés ce jeudi dans les aéroports d'Orly, Marseille et Toulouse, 25% vendredi à Orly et 20% sur les aéroports de Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux et Nantes, comme l'a précisé l'administration dans un communiqué.

Des perturbations proches de celles déjà en vigueur ce mardi 28 mars

- 11h15 : incendies et blocages à Rennes

Alors que la journée de mobilisation bat son plein à Rennes, des lycéens de l'établissement Emile-Zola ont allumé un feu au milieu d'une avenue du centre-ville, selon Ouest-France. 

À noter également que 200 autres étudiants bloquent une voie de la N136 sur la rocade ouest de Rennes, sur laquelle 45 kilomètres de bouchons étaient recensés aux alentours de 9h. D'importants feux y ont aussi été allumés. Les CRS sont intervenus avec du gaz lacrymogène pour repousser les contestataires.

- 10h30 : début de la manifestation à Montpellier, Sète, Perpignan et Béziers

Il est 10 h 30, la manifestation démarre du côté de Montpellier, ou le cortège s'élance depuis la place Zeus. En simultané, les rassemblements commencent également du côté de Sète au niveau de la place de la mairie avant un traditionnel tour de ville ; de Perpignan à la place de Catalogne et de Béziers depuis la Bourse du Travail.

Enfin, la mobilisation démarre aussi à Bagnols-sur-Cèze, Bédarieux et Prades.

Du côté d'Alès, la mobilisation a démarré à 10h. Midi Libre vous propose un direct pour suivre la manifestation en temps réel.

- 10h25 : d'importants renforts de police à Alès

Alors que la manifestation s'est élancée depuis 10h à Alès, des renforts de police conséquents sont attendus autour du cortège, en réaction aux incidents ayant émaillé la dernière journée de mobilisation, le 23 mars. Une réaction des autorités était très attendue pour éviter une nouvelle guérilla urbaine. Midi Libre vous détaille le dispositif alésien.

- 10h10 : Philippe Martinez également favorable à une médiation

Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, s'est aligné sur les propos tenus en début de journée par son homologue de la CFDT, Laurent Berger, en se déclarant en faveur d'une nomination de médiateurs.

En tête du cortège qui s'est élancé à 10h à Clermont-Ferrand, le syndicaliste a annoncé que l'intersyndicale s'apprêtait à transmettre à Emmanuel Macron une proposition pour résoudre le conflit social.

"Compte tenu de la mobilisation qui ne faiblit pas, on a proposé une nouvelle fois au président de la République de suspendre son projet et de nommer une médiation. C'est la proposition qui a été faite par l'intersyndicale. Nous allons écrire au président de la République pour valider par écrit cette proposition", a déclaré le patron de la CGT. 

- 10h : l'aéroport de Biarritz occupé

Des militants de l'intersyndicale, environ une centaine, se sont installés dans l'aéroport de Biarritz, d'après Sud Ouest Pays basque. Ces derniers occupent le lieu depuis le début de la matinée, à l'aide de fumigènes, offrant ces images impressionnantes.

- 9h50 : des manifestants bloquent la route en s'installant sur des bancs

Le Mensuel de Rennes publie sur Twitter une vidéo montrant un groupe de manifestants tranquillement installé sur des bancs, sur la rocade de Rennes, en train de discuter en plein milieu de la route, perturbant ainsi la circulation.

- 9h45 : le point transport en France et en région

La circulation des trains sera « fortement perturbée » sur certaines lignes, mardi 28 mars, à l'occasion de la dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Trois TGV sur cinq sont prévus, ainsi qu'un TER sur deux et des difficultés en Ile-de-France, a annoncé la SNCF lundi 27 mars.

\u2139\ufe0f Mardi 28 mars 2023 : La circulation des trains sera fortement perturbée sur certaines de nos lignes.
Nous vous invitons à consulter les horaires de vos trains sur les sites / appli SNCF ou sur vos canaux habituels et à annuler ou reporter vos déplacements.

— SNCF Voyageurs (@SNCFVoyageurs) March 27, 2023

L'entreprise prévoit de faire circuler 60 % de ses TGV Inoui et Ouigo, un quart de ses Intercités, mais aucun train de nuit. 

En ce qui concerne le secteur aérien, un tiers des vols seront annulés à Paris-Orly. Mardi 28 et mercredi 29 mars, 20% des vols seront affectés à Orly, Marseille, Toulouse et Bordeaux. À noter également que plusieurs aéroports de région seront touchés jusqu'à mercredi en raison d'une grève de contrôleurs aériens. 

Au niveau des transports en commun, la Tam annonce à Montpellier des perturbations sur l'ensemble du réseau. La plupart des lignes circulant dans le centre-ville circuleront en horaire "samedi", à moindre fréquence. Seules la ligne 1 et les navettes circulant jusqu'à la gare maintiendront leurs horaires habituels.

- 9h15 : blocages, ville morte... les premières images

Alors que les principales manifestations démarreront en fin de matinée dans les principales métropoles françaises et à 14h sur Paris, certaines opérations ont démarré à l'aube, à l'image du barrage filtrant sur le périphérique nantais, ville au sein de laquelle les contestataires appellent à la ville morte.

À Caen, les routes sont également bloquées tandis qu'à Aubervilliers, le garage du camion à bennes est barricadé. 

Voici quelques tweets vidéos résumant les premières actions de la journée. 

\ud83d\udcac "Emmanuel Macron nous arrêtera quand il aura mis sa réforme des retraites au panier"

À Nantes, des manifestants mettent en place des barrages filtrants et appellent à une ville morte pic.twitter.com/lsSDnrgPUz

— BFMTV (@BFMTV) March 28, 2023

- 9h : Laurent Berger favorable à la nomination de médiateurs

De son côté, Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, a déclaré, également sur France Inter, faire "le pari du compromis social". "Il faut trouver une voie de sortie, un apaisement, et cela passe par une annonce", souhaite le syndicaliste. "Il faut mettre sur pause la mesure des 64 ans".

"Il faut entrer dans un processus de médiation."

Le leader de la CFDT Laurent Berger propose de "mettre sur pause" la mesure des 64 ans, nommer un ou plusieurs médiateurs et "prendre un mois, un mois et demi" pour sortir de la crise sur la réforme des retraites. #le7930inter pic.twitter.com/lwAHGN9KFM

— France Inter (@franceinter) March 28, 2023

Favorable à la nomination de médiateurs, Berger a ajouté : "On doit être en capacité de faire valoir nos idées de façon pacifique et démocratique. On prend un mois et demi et on fait de la médiation. Et on regarde sur quoi il peut y avoir un compromis ou non." "On privilégie une voie de discussion" avec "une séquence avec deux, trois personnes qui vont voir les personnes et leur demandent ce qu'elles veulent. C'est la seule voie de sortie". 

- 8h45 : "La dissolution des Brav-M n'est pas à l'ordre du jour"

Laurent Nunez, préfet de police de Paris, a affirmé sur France Inter que malgré la pétition demandant la dissolution de la Brav-M, signée par plus de 100 000 personnes, celle-ci n'était pas "à l'ordre du jour".

"Ils sont mobiles, très utiles [...] ces unités nous sont précieuses" a-t-il affirmé, ajoutant que les policiers enregistrés en train de menacer des manifestants "ne seront pas sur la voie publique, jusqu'à nouvel ordre". "On désapprouve totalement ces propos, qui jettent l'opprobre sur toute une brigade qui fait un travail exceptionnel". 

"Ils ne seront pas sur la voie publique, jusqu'à nouvel ordre."

Identifiés, les policiers de la Brav-M enregistrés en train de menacer des manifestants contre la réforme des retraites n'interviendront pas ce mardi assure le préfet de police de Paris @NunezLaurent.

#le7930inter pic.twitter.com/Ki43ICGkbb

— France Inter (@franceinter) March 28, 2023

- 8h30 : à quoi faut-il s'attendre ?

D'après les estimations des renseignements territoriaux, entre 600 000 et 900 000 personnes sont attendues dans les rues pour cette dixième journée de mobilisation. Du côté de la capitale, 70 000 à 100 000 personnes devraient faire partie du cortège. 

Plusieurs secteurs d'activité seront de nouveau perturbés, à l'image des transports : la RATP prévoit un trafic "très perturbé" à Paris. À Montpellier, la Tam annonce des perturbations sur l'ensemble du réseau. La plupart des lignes circulant dans le centre-ville circuleront en horaire "samedi", à moindre fréquence.

En ce qui concerne les raffineries, seules deux d'entre elles, sur les sept localisées en métropole, continueront de produire en ce 28 mars, toujours en service à débit réduit. 

Le Point indique que 30 % de grévistes sont attendus dans les écoles, un taux plus faible que lors de la manifestation du 19 janvier où 42 % des salariés des structures scolaires étaient en grève, dont 34 % dans le secondaire. 

- 8h15 : un dispositif de sécurité inédit 

Du côté de Paris, le cortège s'élancera vers 14 heures, place de la République, et s'achèvera en fin de journée sur la place de la Nation. La question du dispositif de sécurité sera particulièrement scrutée, les violences ne faisant qu'augmenter au fil des manifestations.

Gérald Darmanin a annoncé lundi 27 mars la mise en place d'un dispositif de sécurité inédit avec "13 000 policiers et gendarmes, dont 5 500 à Paris". La mobilisation de la Brav-M, brigade ultra-mobile de répression des violences à moto, sera un autre point fort du dispositif, malgré la pétition demandant sa dissolution, qui a atteint plus de 100 000 signatures.

Une partie des regards sera donc braquée sur l'action des forces de l'ordre, alors que l'IGPN (la "police des polices") a été saisie à 17 reprises depuis le début des mobilisations.

- 8h : le point sur les manifestations en Occitanie

Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce direct spécial mobilisation nationale contre la réforme des retraites. Toute la journée vous pourrez en suivre en direct les dernières actualités régionales, mais aussi nationales, dans ce live.

Pour commencer, Midi Libre vous propose un point sur les manifestations prévues en Occitanie. Montpellier attend les contestataires sur la place Zeus à 10 h 30 tandis qu'un cortège se réunira devant la Bourse du travail à la même heure à Béziers. Même horaire pour Sète, devant la mairie et Bédarieux à la maison des syndicats.

Du côté du Gard, ceux qui désirent protester contre la réforme des retraites sont attendus à Nîmes devant le jardin de la fontaine à 14 h 30. Dès 10 h, les manifestants commenceront à se réunir devant la sous-préfecture à Alès et devant la mairie à Uzès.

À Perpignan, le rassemblement débutera place de la Catalogne à 10 h 30. La ville rose attend-elle ses premiers manifestants plus tardivement, aux alentours de 15 h à Saint-Cyprien. À Montauban, les premiers manifestants se retrouveront à 10 h sur l'esplanade des fontaines.