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Discours de politique générale d'Elizabeth Bourne au Parlement : Que dit la Constitution ?

Focus-Le discours du Premier ministre est prévu pour le mercredi 5 juillet. Peut-elle le faire sans un vote de confiance ? Est-il possible de blâmer ? C'est ce que vous devez savoir.

Elizabeth Borne s'exprimera devant le Parlement le mercredi 5 juillet, puisau Sénat dans le cadre de sa déclaration de politique généraleMais, le résultat de ce discours reste incertain . Les choix ouverts par un vote de défiance, un vote de défiance, ou un simple débat, ou la Constitution, sont divers et les enjeux politiques sont divers.

Vote de confiance

Il y a une grande incertitude autour de la déclaration d'Elizabeth Borne  : Chef du gouvernementConstitutionnel Son arméeVote de confiance Soumettre ConstitutionnelArticle 49Le paragraphe 1 stipule que cette procédure doit être suivie par la "Déclaration de Programme du Premier Ministre ou, dans certains cas, la Politique Générale, avant le Parlement. Consiste à promettre la responsabilité du gouvernement pour". Plus précisément, si on le souhaite, une majorité simple de parlementaires peut signaler un manque de confiance dans le gouvernement et renverser le gouvernement.

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Elizabeth Bornehésiteavec cette option, se disputent les adversaires. "Le Premier ministre doit se soumettre à un vote de confiance", martèlent conjointement Adrian Quatenens et Jean-Luc Melenchon. Or, cette opération s'est avérée dangereuse pour les gouvernements dont les partis n'obtiennent pas la majorité absolue en un demi-cycle.

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De plus Cette procédure est très traditionnelle sous la Ve République, mais pas obligatoire. Edith Cresson, par exemple, Pierre Beregoboy, n'était pas là à l'époque. "La plupart des gouvernements ont bénéficié de la majorité absolue sous la Vème République et pourraient déclencher ce vote de confiance sans trop d'inquiétude", estime le constitutionnaliste Benjamin Morrell. "Mais l'article 49 (1) a été rédigé pour permettre à la majorité la plus vulnérable de survivre, dans le cas d'Elizabeth Borne", a-t-il poursuivi.

Un vote de défiance

Même si Elizabeth Borne décide de ne pas soumettre un gouvernement à un vote de défiance, l'opposition peut être un vote de défiance. Nupes a déjà annoncé qu'il sera soumis le 5 juillet. L'alinéa 2 de l'article 49 de la Constitution prévoit en effet qu'un agent peut mettre en cause "la responsabilité de l'Etat".

Le tableau doit d'abord être signé par un dixième des députés, soit 58 députés. Si cette condition est remplie, un débat aura lieu deux jours plus tard, à l'issue duquel un député votera pour ou contre le gouvernement. Pour contraindre le Premier ministre à démissionner, il faut obtenir un vote de défiance, ou la majorité absolue.

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Cependant, cette procédure, souvent vantée par les opposants, est a priori moins dangereuse pour la majorité et même fragilisée. "Le mouvement de blâme représente souvent un flux politique ciblé qui entrave le ralliement de l'opposition d'autres partis", a déclaré Benjamin Morrell. "L'argument utilisé par lespersonnes du Nupe ne sera probablement pas partagé par les membres de l'Union nationale. Ils peuvent refuser de voter pour cette motion", a-t-il poursuivi.} Des mouvements de blâme dans un ordre plus réparti que prévu mouvements".

Il s'agit donc d'une procédure symbolique pour exprimer le contraire, plutôt qu'un véritable outil de contrainte. De plus, dans l'histoire de la Ve République, seules les résolutions de méfiance ont réussi. En 1962, les droits se sont effondrés sur la situation en Algérie, et tandis que la majorité du parlement s'est effondrée en raison de la question du suffrage universel, le gouvernement est devenu une minorité.

Constitution Article 50-1

Autre possibilité suite au discours d'Elizabeth Borne : Une organisation de vote qui ne soit pas responsable du gouvernement. C'est la voie rendue possible par l'article 50-1de la Constitution, mais c'est peu probable. Si cette procédure semble a priori anodine aux dirigeants, elle peut aussi compromettre sa crédibilité.

"Si un vote s'avère être contre la politique gouvernementale, la politique gouvernementale n'est bien sûr pas obligée de la renverser, mais elle tombe dans une situation comique. Même si la majorité des gens ne sont pas d'accord avec elle, ils seront toujours en poste", analyse Benjamin Morrell.

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Par conséquent, les constitutionnalistes , "du point de vue de la communication politique", le Premier ministre n'a que peu d'intérêt à emprunter cette voie. En revanche, il peut être bénéfique pour lui de faire la résolution de méfiance "arme par défaut"  : "c'est la pire solution  : sinon". Peut-être. Cela ne déclenche pas une résolution de méfiance, mais si la résolution de méfiance échoue, elle obtient sinon une forme de légitimité», conclut l'expert.