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Disparition inquiétante de Sihem près d'Alès : ce que l'on sait des deux personnes interpellées mardi à Cendras

Disparue le 25 janvier, Sihem, 19 ans, n'a pas donné de nouvelles depuis une semaine. Ce week-end, les recherches pour disparition inquiétante ont fait place à une enquête pour enlèvement et séquestration. Deux personnes ont été interpellées le 31 janvier près d'Alès, que sait-on d'elles ?

Premières interpellations après une semaine d'absence. Deux personnes ont été interpellées le mardi 31 janvier à Cendras au nord d'Alès, soupçonnées d'être liées à la disparition inquiétante de Sihem, une lycéenne de 18 ans introuvable depuis mercredi dernier. 

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Suspect connu des services de police

La première personne à avoir été interpellée est un homme âgé d'une quarantaine d'années. Bien connu des services de police, il a été condamné à 13 reprises entre 2001 et 2015. Il est mis en cause dans cette affaire en raison de son passé vis-à-vis de la justice mais aussi parce qu'il est proche de l'environnement familial de la jeune femme. 

D'après le Parisien, la jeune femme est "un peu amoureuse" de lui et le qualifiait elle-même de "bad boy". Elle serait montée dans sa voiture le soir de sa disparition. 

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Il devait comparaître ce mercredi 1er février devant la Cour d'assises du Gard pour des faits remontant à 2011. Mahfoud H est accusé d'avoir, avec son beau-frère, ligoté et volé un couple de commerçant à Laval-Pradel près de Cendras. Armés en cagoulés, les deux hommes auraient menacé le gérant du bar tabac et son épouse, empochant à la fin près de 20 000 euros. 

Lien de parenté avec Sihem

La deuxième personne interpellée n'est autre que l'ex-compagne du principal suspect. Elle vivait dans l'une des maisons perquisitionnées le mardi 31 janvier, avec sa mère. Elle aurait un lien de parenté avec Sihem Belouahmia.

Tout comme le premier suspect, elle avait déjà été entendue par les enquêteurs en tant que témoin, France Info précise que les recherches s'arrêtaient alors à la vérification des emplois du temps ou encore la quête de possibles incohérences. 

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Vaste opération de gendarmerie

Le mardi 31 janvier, sous l'œil médusé des riverains, une vaste opération de perquisition a été menée par les gendarmes de la section de recherche de Nîmes de la brigade de d'Alès. Des hommes du peloton de surveillance et d'intervention (Psig) ont également été déployés, notamment sur l'avenue Athur-Vigne, une des principales artères de la commune de Cendras. 

Plusieurs maisons ont été perquisitionnées, ainsi qu'un véhicule. La procédure aura duré 2 h 30, lors desquelles les autorités ont pu procéder à de nombreux scellés.

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La disparition inquiétante dépassant les 7 jours, elle fait l'objet d'une enquête criminelle, le parquet de Nîmes prend donc le relais : "Le parquet d’Alès s’est naturellement dessaisi de cette affaire au profit du parquet de Nîmes compte tenu de la nature désormais criminelle des faits".

Le procureur de la République d'Alès, François Schneider a confirmé le fait que deux personnes étaient en garde à vue.