La nouvelle préfète du Rhône, Fabienne Buccio, a rapidement réagi aux dégradations commises par quelques individus en marge de la manifestation contre la réforme des retraites, qui a réuni 25.000 à 45.000 personnes à Lyon ce mardi.
Le Figaro Lyon
«Ces actes sont contraires aux valeurs républicaines». La nouvelle préfète du Rhône, Fabienne Buccio, a fermement condamné les incidents survenus en marge de la manifestation contre la réforme des retraites ce mercredi à Lyon. À l'arrivée de la tête de cortège sur la place Bellecour, une poignée d'individus, vêtus de noir et masqués pour certains, ont en effet brûlé un drapeau français.
Ils ont ensuite décroché le drapeau européen qui flottait sur un mât attenant à l'édifice, avant de l'incendier également. La préfecture a annoncé deux interpellations pour ces «dégradations». L'office de tourisme a par ailleurs été repeint de tags anti-police mentionnant : «ACAB» («All cops are bastards» ; «Tous les flics sont des salauds» en français, NDLR) ou «Tue un flic». L'adjoint au maire de Lyon en charge de la sécurité a lui aussi condamné des «actes abjects».
«Ils ne sont pas là pour les retraites»
De leur côté, les forces de l'ordre sont restées à distance d'un cortège qui a défilé dans la bonne humeur. Avec une mobilisation en légère hausse par rapport au 19 janvier. La CGT a compté 45.000 manifestants (contre 38.000 il y a dix jours), la préfecture 25.000 (23.000 il y a dix jours).
Certains manifestants ont fait part de leur mécontentement envers les individus ayant brûlé les drapeaux. «C'est une manifestation pour les retraites, eux, ils ne sont pas là pour ça», s'est agacée une dame aux cheveux blancs.
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