l'avortementa ravivé le débat en France, notamment sur son inscription dans la Constitution. Cette proposition est soutenue à la fois par la gauche et la majorité présidentielle et fait l'objet d'un très large consensus dans la société française. Selon les résultats du sondage Ifop de la Fondation Jean Jaurès publiés mardi 5 juillet, plus de quatre (81 %) des cinq Français y sont favorables (1).
Ce large consensus est largement inchangé selon le sexe, le groupe d'âge, le niveau d'éducation ou l'appartenance religieuse et la religion. Ainsi, les études montrent que l'inscription de l'accès à l'avortement dans la Constitution rencontre l'approbation de 84% des athées ainsi que de 79% des catholiques pratiquants.
Plus généralement, 83 % des Français sont positifs quant à l'approbation de l'IVG par la loi française. Seulement 6 % pensent que c'est très mauvais. Ce taux d'adhésion varie peu selon le sexe (81 % pour les hommes contre 85 % pour les femmes), mais augmente significativement avec l'âge. 71% des 18-24 ans pensent que c'est une chose positive. 65 ans ou plus (92%).
Taux flottants selon la religion
Les fluctuations religieuses jouent également un rôle important dans cette question. Ainsi, 70% des "croyants et religions" pensent que le droit à l'avortement est bon. En revanche, 84 % des athées et 88 % de ceux qui se considèrent « croyants mais pas religieux ».
L'adhésion dépend également du vote du président. Les électeurs de Yannick Jadot semblent être les plus obsédés par le droit à l'avortement (95%), suivis d'Emmanuel Macron (93%) et de Marine LePen. (88%). Eric Zemmour (75%) sera le dernier.
Globalement, ce niveau de soutien a augmenté au cours des 30 dernières années (+16 points depuis 1995). De même, en 1974, la moitié des Français (48%) étaient favorables à l'avortement sans restriction, mais cette position est aujourd'hui de 8 Français sur 10 (78%) Partage
1% des Français qui sont totalement opposés à l'avortement
Pourtant, une part importante (17%) des Français est réservée à l'avortement. Ils font avant tout partie de la population la plus enracinée dans les mœurs religieuses, puisque 30 % de ceux qui se disent religieux s'opposent eux-mêmes à l'avortement, mais aux moins fortunés également localisés (le pourcentage des catégories populaires monte à 25 %).
Dans le détail, 13 % des Français estiment que le droit à l'IVG doit être soumis à certaines conditions, et 3 % ne doivent être accordés que si la vie de la mère est en jeu. Je ne pense pas que cela se produira , et 1% est complètement le contraire de toute façon.
Ainsi, l'opinion publique française est l'une des plus favorables au droit à l'IVG, dans son principe et dans son application, après la Suède et la Grande-Bretagne (2).
