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Droits de vote étrangers : le débat estival explosif

Le législateur macroniste propose d'étendre le droit de vote à tous les étrangers lors des élections locales . L'Initiative réveille l'éternelle faille.

Des electeurs lors du permier tour des elections legislatives 2022, a Paris.
Électeurs lors du premier tour des élections législatives de 2022 à Paris. © Sophie Libermann / Hans Lucas via AFP
Kévin Badeau
Publié le 11 août 2022 à 18h35

Sa campagne présidentielle aurait mieux réussi sans la controverse du solstice d'été. On ne pouvait pas compter sur Sacha Urie, président de la commission des lois de l'Assemblée nationale. Les députés de Vienne, élus sous l'étiquette Renaissance-Ensemble , déposeront un projet de loi le mardi 9 août , ouvrant le voteet l'ouvrant à tous les étrangers.  donne le droit de se présenter aux élections municipales. résidant enFrance Actuellement, seuls les citoyens des États membres de l'Union européenne peuvent se présenter et voter aux élections locales.

Cette proposition inattendue, avancée " à titre privé ", a été bien accueillie par l'opposition de gauche. Julien Bayou, Député EELV-Nupes,a décrit la mesure comme " évidente " et depuis 2002, environnementale Rappelant que les défenseurs de l'environnement l'ont défendue , " voterait volontiers pour elle ", a déclaré l'eurodéputée Manon Aubry (La France insoumise), son politicienne S'exprimant au nom de la famille. A l'inverse, l'approche de Sascha Urie a eu peu de répercussions au sein de la direction. Le ministre de l'Intérieur Gerald Dalmanan a déclaré qu'il " s'y oppose résolument ". A droite, les républicains ont condamné les propositions du vice-président macroniste. Le RN a promis " une opposition farouche ".

Intégration et Démocratie

L'ouverture du droit de vote aux étrangers non européens, même aux élections municipales divise la classe politique. Les tenants (souvent de gauche) et les opposants (souvent de droite) se déchirent, chacun avançant ses arguments. Dans l'aspect " pour ", l'intégration, la démocratie, l'équité, telles que résumées dans le magazine  The Day After Tomorrowde mars 2012, soulignent le besoin d'égalité.de l'article.

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 La France enrichirait son intégration et «  affaibliraient également les revendications des communautés qui favoriseraient la marginalisation  ».dans son plan présidentiel Jean-Luc Mélenchon (LFI) soutenait que la nouvelle loi créerait une " société créolisée " et une " civilisation universelle contre le racisme et la discrimination." une république ". Ses partisans soutiennent également que la société française est prête. Selon un sondage réalisé par Harris Interactive en 2021, 67 % des Français déclarent soutenir le droit de vote des étrangers à toutes les élections locales. Autrement dit, 13  points de plus, 2013

exploitation communautaire

anti,a développé un argument différent. Toujours selon le magazine Après demain, ils pensent que la réforme rompra avec le " modèle républicain ". Ils veulent donner la priorité à l'obtention de la nationalité française. Beaucoup de " contre " craignent que le droit de vote pour les étrangers ne favorise le communisme. Au premier tour de l'élection présidentielle de 2022, le leader de La France-Insoumis a remporté des suffrages dans plusieurs domaines, notamment grâce au soutien de militants non coloniaux et islamistes. Le Point Éric Ciotti, Figarodans sa chronique notait également que le droit de vote pour les étrangers faisait de la France " Pression étrangère  », en particulier les Algériens.

Un autre argument est le lien intrinsèque entre le vote et la nationalité. " La citoyenneté semble être complètement absorbée par la nationalité, c'est-à-dire la souveraineté "  2007  Herve Andrés, Ph.D. en science politique Magazine } Migrations société Preuve  : " Le vote doit rester lié à la citoyenneté, car sans citoyenneté l'État n'existe plus a déclaré le député RN Julien Odoul. Dans un tweet, le président par intérim du RN, Jordan Bardera, a déploré "l'expulsion définitive des Français de leur pays ".

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Ce n'est pas le premier fois que la question a été portée au débat public en France, comme le rappelle le groupe de réflexion de l'Institut Montaignedans ses dossiers. En 1981, François Mitterrand (socialiste) propose aux élections présidentielles d'ouvrir ce droit aux étrangers résidant en France depuis plus de ans. Deux projets de loi constitutionnels à cet effet ont été déposés en 2000 et 2011, mais n'ont pas abouti. Le premier n'a pas été envoyé au Sénat. Une seconde fois, il fut rejeté par la Diète. En 2012, le candidat PS François Hollande, comme son prédécesseur socialiste à l'Élysée, a défendu le droit de vote des étrangers non européens aux élections locales avant de l'abandonner.

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