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Du charbon au bois déchet, la centrale espère changer de combustible

« Si la centrale continue de tourner au-delà des deux prochains hivers - ce que nous espérons -, nous travaillons d’ores et déjà pour qu’elle soit alimentée, à terme, par 100 % de bois déchet recyclé. C’est pour cela que nous menons ces tests avec les pellets », commente Michel Durand, le directeur de la centrale au charbon de Cordemais.

Sur les bords de Loire, ses équipes attendent avec impatience, probablement en début 2023, le résultat de l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) auquel EDF et Paprec ont répondu, au printemps, dans le cadre du projet Ecocombust II, la première version ayant achoppé. Ce projet ambitionne, notamment, de construire à Cordemais une usine de fabrication de granulés à base de biomasse bois en alternative au charbon. Cette nouvelle installation requiert environ 200 millions d’euros d’investissement, dont 80 millions d’euros de subventions publiques, et ferait travailler entre 60 à 70 salariés EDF et Paprec, sans compter les prestataires.

Un avenir, trois conditions

« La plus value, c’est que la sécurité de l’approvisionnement serait assurée par Paprec, qui est spécialiste des déchets. Ecocombust apportera entre 60 et 80 % du volume de biomasse nécessaire et d’autres projets se développent en parallèle en France », poursuit Michel Durand.

Outre le résultat de l’AMI, l’avenir de la centrale, au-delà de 2025-2026, est conditionné à la révision, attendue fin 2023-début 2024, de la programmation pluriannuelle de l’énergie 2024-2028 mais aussi à la mise à jour des prévisions de RTE dans le sillage de cet hiver. Dans tous les cas, la centrale resterait un lieu de production d’électricité d’appoint.