Netflix.
La nouvelle série à succès de Netflix, largement suivie dans le monde arabe, relate la vie d’une poignée de millionnaires aux Émirats arabes unis. Elle est pourtant une “provocation” pour les deux tiers des Arabes qui vivent dans la pauvreté, estiment plusieurs médias de la région. D’autant qu’elle cache la face sombre de la réalité dans le riche émirat.
“Comment ne pas avoir de la détestation pour ces gens ?” s’interroge la journaliste libanaise Halima Tabiaa à propos de Dubai Bling, nouvelle série de télé-réalité lancée le 27 octobre sur Netflix, et qui suit les tribulations de riches hommes et femmes d’affaires arabes à Dubaï, qu’ils soient émiratis ou originaires d’autres pays de la région.
Sur le site Al-Modon, elle dénonce l’impact d’une telle émission, véritable provocation pour les Libanais, “dont la crise économique a brisé les rêves”. Au-delà du Liban, c’est dans tous les pays arabes que l’étalage de richesses de cette émission ne peut que rebuter, puisque “plus des deux tiers de la population y sont en butte aux difficultés économiques”, ajoute la journaliste libanaise Diana Moukalled sur le site Daraj.
“Capitalisme sous stéroïdes”
Depuis son lancement, cette émission fait pourtant partie des dix émissions les plus regardées sur Netflix, “non seulement dans la région, mais au niveau mondial”, précise le journaliste égyptien Joseph Fahim sur Middle East Eye. Si le site spécialisé dans les affaires moyen-orientales se félicite de cette “improbable percée” télévisuelle arabe, i
Philippe Mischkowsky
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