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Olivier Dussopt, ministre du Travail, et Gabriel Attal, ministre délégué chargé des Comptes publics, lundi, à l’Assemblée nationale. SARAH MEYSSONNIER/REUTERS

DÉCRYPTAGE - Si le ministre du Travail assume une forme de discrétion, son collègue du Budget n’hésite pas à multiplier les «punch lines» médiatiques.

Ils ont cinquante jours pour s’extirper des fourches caudines du Parlement. Olivier Dussopt (Travail) et Gabriel Attal (Comptes publics), ministres désignés pour siéger au banc pendant l’examen de la réforme des retraites, ont débuté lundi leur marathon sous les lazzis d’un Hémicycle survolté. Entre deux offensives des oppositions, ce duo devra aussi apprendre à s’apprivoiser.

Directement chargé de porter le texte après l’avoir négocié avec les syndicats aux côtés de la première ministre, Olivier Dussopt a été contraint de faire de la place à son médiatique collègue de Bercy. Absent de la conférence de presse de présentation de la réforme le 10 janvier dernier, Gabriel Attal a très rapidement su revenir en première ligne. Grâce à la facette budgétaire de la réforme et à son expérience passée de porte-parole, il a initié un tour de France très politique pour promouvoir le projet du gouvernement. Au soir de la deuxième journée de mobilisation, c’est lui qui a été envoyé au très exposé journal…

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