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publié le 6 octobre 2022 à 10h13, modifié à10h13.
Ce n’est qu’un début. La baisse de consommation d’énergie entamée par le gouvernement doit être pérenne et ne pas se limiter à cet hiver. « Pour atteindre nos objectifs de neutralité carbone, il faut réduire de 40 % notre consommation d’énergie d’ici 2050 », a souligné la ministre de la Transition énergétique.
Parmi les « dizaines de mesures » prévues par le gouvernement, figurent un appel à moins chauffer et moins éclairer, un encouragement au télétravail, une incitation financière au covoiturage ou encore la coupure de l’eau chaude dans les administrations (sauf douches)… pour réduire de 10 % la consommation d’énergie de la France en deux ans, et dans l’intervalle, faire que le pays passe l’hiver sans coupure de gaz ni d’électricité.
Des engagements pris
Interrogée sur un caractère « obligatoire » de ces mesures de sobriété, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a détaillé sur RTL : « Il n’y a pas d’obligation, au sens où il n’y aura pas de police des températures. » « En revanche, ce sont des engagements qui sont pris par les entreprises, par l’État et par les collectivités locales, a-t-elle nuancé. Par exemple, dans les collectivités locales, c’est voté ; dans les entreprises, c’est l’objet de négociations avec les organisations syndicales. Donc ça a une certaine valeur."
Par ailleurs, la ministre a insisté sur la nécessité de pérenniser ces baisses de consommation. « Pour atteindre nos objectifs de neutralité carbone, il faut réduire de 40 % notre consommation d’énergie d’ici 2050 », a-t-elle rappelé.
