"L'indépendance est mon honneur et surtout une exigence essentielle pour l'auteur",rassure la nouvelle PDG de Fayard, Isabelle Saporta. Dans un entretien à l'Obs au lendemain de sa nomination mi-juin. L'ancien directeur littéraire de la même famille (notamment les rédacteurs en chef des économistes Thomas Porcher, Christophe Barbier et Cyril Hanouna) et chroniqueur d'Europe 1 et de C News a démissionné en mars.・ J'ai pris la relève du placard.
Si elle insiste pour réaffirmer la liberté d'édition de l'auteur, c'est qu'Isabel Saporta est désormais inquiète et inquiète quant à son indépendance dans le cadre de l'acquisition. C'est qu'ils font face à une série de retraits de l'écrivain. Lagardère(propriétaire d'Hachette, et donc propriétaire de Fayard) par Vivendi, groupe du milliardaire Vincent Bolloré, est en cours.
L'auteur, Virginie Grimaldi, a lancé le mouvement le 14 juin en fermant la porte du fayard. Deuxième romancière la plus lue en France, elle a vendu 877 000 livres grand format et broché en 2021 (chiffres GfK /Livres Hebdo).
Après elle, l'essayiste et romancier Jacques Attali,MondoGérard Dabet et journaliste de Fabrislom,Victor Castanet, auteur de livres, etc., suivi d'autres écrivains à succès. Une enquête publiée en janvier sur les méthodes du groupe Orpea, leader mondial des 20} Les Fossoyeurs,Ehpad. Les philosophes Alain Badiou et Barbara Cassin, ainsi que le sociologue Didier Eribon, ont également indiqué quitter la maison.
Les nominations ont été critiquées
C'est une série de révélations qui a provoqué l'éclatement de ces chaînes. L'inauguration par Isabelle Saporta s'inscrit certainement dans un contexte politique et financier particulier. Selon Le Monde, l'ancien président de la République et administrateur de LagardèreNicolas Sarkozyest proche de Vincent Borole et a d'abord été l'ex-PDG de Sophiede. placard. Du côté de l'auteur, la proximité d'Isabel Saporta et de Nicolas Sarkozy semble inquiéter. Selon un autre article publié parLe Mondele 13 juin, des journalistes ont sollicité une interview de l'ancien président après le départ de Sophie de Closet. "Voyez si elle peut être une bonne PDG de Fayard", aurait dit à l'époque l'ancien chef de l'État.
Ces départs s'inscrivent dans le cadre de l'acquisition par Editis (groupe Vivendi) de Hachette (groupe Lagardère), propriétaire des éditions Fayard. De nombreux écrivains, éditeurs et libraires ont exprimé leurs inquiétudes à travers les médias. Ils craignent pour leur liberté dans la situation de monopole qui pourrait survenir si l'opération recevait le feu vert des autorités françaises et européennes de la concurrence.
Ainsi, 14 libraires ont signé il y a quelques jours un pamphlet contre la versionde la fusion. Hébergé sur le,blog WhiteShadows. Christian Sorrel, ancien patron d'une librairie toulousaine et défenseur de longue date de la liberté éditoriale, alerte sur les dangers de la surproduction."La fusion imminente d'Hachette et d'Editis constitue un monopole qui en détient plus de la moitié. L'édition en France. L'impact de ce monopole, des auteurs aux lecteurs, éditeurs et libraires. N'est pas seulement effrayant, mais dur. Nous devons tous nous y opposer."
