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Election 2022 au Brésil : un second tour serré entre Lula et Bolsonaro ? Résultats et sondages

Election 2022 au Brésil : un second tour serré entre Lula et Bolsonaro ? Résultats et sondages ELECTION BRÉSIL. Lula n'a pas remporté la présidentielle lors du premier tour et a vu son avance sur son rival Bolsonaro se réduire. La campagne a repris et si le candidat de gauche est toujours favori dans les résultats des sondages, le deuxième tour pourrait être plus serré.

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Lula et Bolsonaro se sont partagés 108 millions de voix sur les 118 votes comptabilisés par le Tribunal suprême fédéral lors du premier tour de l'élection présidentielle. En supposant qu'autant de personnes iront voter au second tour, il reste peu de suffrages à redistribuer mais ils sont suffisants pour élire un des deux candidats. Le comportement des électeurs et le report des voix vont donc être des enjeux majeurs de l'entre-deux-tours et Lula va chercher à s'attirer les voix des électeurs qui ont préféré Simone Tebet et Ciro Gomes qui a eux deux ont récolté plus de 8 millions de voix. La première issue du centre et le second du centre gauche sont en mesure de trouver un accord avec Lula plus qu'avec Bolsonaro mais les négociations n'ont pas encore commencé.

Su les 156 millions de Brésiliens invités à voter au premier tour de l'élection présidentielle, seulement 118 millions ont glissé un bulletin dans les urnes et sur ceux là plus de 57 millions soit 48,4% ont préféré Lula à Bolsonaro. Un score impressionnant auquel il ne manque que 3 millions de voix pour l'emporter sans passer par le deuxième tour. C'est peu et surtout cela correspond au nombre de voix récoltées par Ciro Gomes, le candidat présenté comme le troisième homme de l'élection et dissident du Parti des Travailleurs qui a été appelé à se retirer par les soutiens de Lula. 

Le 30 octobre, les Brésiliens auront le choix entre deux possibilités : Lula qui s'est engagé pour une politique de tolérance zéro de la déforestation et la protection des peuples indigènes. L'ancien chef de l'Etat a promis de laisser plus de place à l'environnement que lors de ses précédents mandats et s'est réconcilié avec son ancienne ministre de l'Environnement. En face, Bolsonaro dit vouloir mettre l'armée à profit pour éviter feux de forêt et déforestation et promet "des mesures de réduction de gaz à effet de serre". Mais le président sortant est difficilement crédibale vu l'état de son bilan et de l'Amazonie après son passage au pouvoir.

L'issue du scrutin de l'Amazonie sera déterminante pour l'avenir du poumon de la planète, l'Amazonie. Ces dernières années, la forêt qui était déjà fragilisé a beaucoup souffert sous la déforestation, l'orpaillage et les pillages des terres indigènes. Le mandat de Jair Bolsonaro est le symbole du mauvais traitement de l'Amazonie et a été "catastrophique parce que son gouvernement était anti-environnemental", selon François-Michel Le Tourneau, géographe et directeur de recherche au CNRS auprès de France 24. L'agrobusiness et les visées économiques ont pris le pas sur la crise environnementale au Brésil sous le président sortant.

Elle est un visage connu mais discret et pourtant durant la campagne elle est sans cesse apparue au bras de son mari, mieux elle a participé au meeting et a défendu les projets et la politiques du candidat de gauche. Ronsagela dite "Janja" Silva prend pleinement part à la campagne de Lula et sait parler au peuple grâce à ses casquettes de sociologue et militante mais elle défend aussi le vote Lula dans les sphères peoples. Portrait de Janja Silva.

L'élection présidentielle au Brésil intervient au moment où le pays vit une période de crise difficile avec une explosion de la pauvreté et du coût de la vie. Pas étonnant alors que Lula et Bolsonaro est fait campagne sur ces thèmes et soulignant leurs programmes d'aides sociales. Le président sortant fait l'éloge de l'"Auxilio Brazil" et rappelle l'augmentation  200 réals brésiliens soit environ 39 euros de la "Bolsa Familia" pour passer à 600 réals. Il promet aussi d'oeuvrer à la création d'emplois en particulier pour les femmes et les jeunes actifs, d'exonérer d'impôt sur le revenu une part plus importante de la population et de développer les infrastructures publiques et privées dans les zones moins développées.

En face, Lula souhaite rappeler qu'il est le père de la politique de redistribution sociale et dit vouloir octroyer une aide supplémentaire aux familles ayant des enfants grâce à laquelle les ménages recevraient 150 réals (environ 30 euros) par enfant de moins de six ans. Lula promet aussi d'augmenter le salaire minimum "au-dessus de l'inflation" mais ne précise pas le futur montant des rémunérations minimales. Enfin il envisage de mettre en place un programme pour permettre aux 70% des familles endettées de rééchelonner leurs remboursements.

Ce n'est pas seuls mais en couple que Lula et Bolsonaro, les favoris de l'élection, ont fait campagne avant le premier tour de l'élection présidentielle. Et durant l'entre-deux-tours, les femmes des deux hommes devraient de nouveau être sur le devant de la scène pour défendre leurs compagnons. A l'extrême droite, le président sortant peut compter sur Michelle Bolsonaro. La femme politique qui travaillait dans les cabinets parlementaires a arpenté les plateaux de télévision et les meetings pour prendre la parole et faire la promotion du programme de son mari et la voix de l'épouse porte. Excellente oratrice et fervente évangélique, elle a su convaincre une large part de l'électorat évangélique de choisir Bolsonaro. A gauche, Lula compte à ses côtés la sociologue et militante de gauche Janja Silva. L'épouse dynamique de Lula si elle est restée discrète sur sa vie privée a été très visible durant la campagne et a oeuvré à rassembler de nombreux soutiens publics derrière la candidature de son mari, notamment parmi les artistes et influenceurs. Elle s'est aussi illustrée lors des meetings et les scènes de baisers avec Lula n'ont pas manqué durant la campagne.

Lula et Bolsonaro repartent en campagne et cette dernière s'annonce pleine de tension. Cela à commencer dès l'annonce des résultats du premier tour de la présidentielle avec le discours de Lula qui a donné le ton : "Nous pouvons comparer le Brésil qu'il a construit et le Brésil que nous avons construit" entretenant la dichotomie des deux visions différentes des politiques. Après avoir posé le décor, Lula a remobilisé son électorat en scandant : "La Lutte continue jusqu'à la victoire finale. Nous allons remporter cette élection". De son côté Bolsonaro assure aussi être en mesure de remporter le scrutin présidentiel et s'est déjà vanté d'avoir fait mentir les mensonges. Le président sortant a toutefois profité de score plus haut que prévu pour critiquer les instituts, les accuser d'avoir influencer les sondages et de volontairement amenuir le camp bolsonariste pour lui nuire. Toujours dans sa stratégie de méfiance et de remise en questions du système électoral, Bolsonaro a fait savoir qu'il serait attentif à la vérification des résultats par l'armée car "il y a toujours la possibilité que quelque chose d'anormal se produise dans un système entièrement informatisé".

Le dimanche 2 octobre s'est déroulé le premier tour de la présidentielle au Brésil mais pas seulement. Les Brésiliens ont aussi voté pour les gouverneurs de 27 Etats, les 513 députés du pays et un tiers des 81 sénateurs. Lors de ce scrutin, le camp et le parti politique de Jair Bolsonaro (PL) est sorti vainqueur puisqu'il devrait être majoritaire au sein du Sénat et de la chambre des députés note Associated Press. Bolsonaro voit aussi deux de ses ministres faire leurs premiers pas au Congrès. C'est donc une victoire législative de la droite et l'extrême droite qui servira le président sortant s'il est réélu mais sera un obstacle pour Lula en cas de victoire de l'ancien chef d'Etat.

Au Brésil, l'ambiance n'était pas à la fête pour les partisans de Lula. Si le candidat de la gauche et ancien chef d'Etat est arrivé en tête, le résultat est décevant par rapport aux prévisions des trois derniers sondages qui misaient sur les grandes chances de victoire de Lula au premier tour de la présidentielle. Tous ces espoirs, s'ils sont encore permis pour le second tour, ont été douchés. Pour certaines partisans ou militants de Lula, le résultat du premier tour de l'élection est une sort de défaite face à la force du bolsonarisme. Pour eux, la victoire de Lula devait être fulgurante et sans appel or à en croire les scores de Lula et de Bolsonaro et leur cinq points d'écart, la victoire de la gauche pourrait ne pas être écrasante et n'est pas encore garantie.

Après les résultats de la présidentielle ce sont ceux des sondages qui vont recommencer à intéresser. Les enquêtes d'opinion réalisées avant le premier tour, même si elles misaient sur la possible victoire de Lulo, ont testé l'hypothèse d'un duel entre Lula et Bolsonaro au second tour et elles ont donné l'avantage au candidat de la gauche devant le président sortant. Le sondage publié le 29 septembre par Datafolha, crédite Lula de 54% des intentions de vote au soir du 30 octobre contre 39% pour Bolsonaro. Reste à savoir si les estimations ne vont pas évoluer durant le mois de campagne et si les urnes donneront raison aux résultats des sondages.

C'est un fléau pour la campagne et l'élection présidentielle au Brésil : la désinformation massive. Pendant la campagne, de nombreuses communications mensongères ont été observées et pour certaines épinglées par le Tribunal suprême fédéral et l'immense majorité de ces campagnes sont favorables au camp bolsonariste. Nombre de Brésiliens se renseignent principalement voire uniquement via les réseaux sociaux, Whatsapp et Facebook en priorité et sur ces deux plateformes des profils relayant des articles biaisés et des extraits vidéos sortis de leur contexte dorant l'image de Bolsonaro et discréditant Lula ont pullulé avant d'être reprises et diffusées par les militants bolsonaristes. Le Tribunal suprême fédéral a d'ailleurs ouvert une enquête en août et a récemment ajouté la nom de Jair Bolsonaro à la liste des suspects.

Cette dernière offensive du camp Bolsonaro entre dans la stratégie du président sortant pour pouvoir contester les résultats de la présidentielle alors que le 12 septembre, le candidat promettait de respecter l'issue du scrutin quelle qu'elle soit : "Si c’est la volonté de Dieu, je continue. Sinon, je passe l’écharpe [à mon successeur] et je prends ma retraite. A mon âge, je n’ai rien d’autre à faire sur terre une fois mon passage en politique terminé" comme le rapportait le Monde. Alors quel discours de Bolsonaro faut-il croire ? 

Durant toute la campagne présidentielle, Jair Bolsonaro n'a cessé de critiquer le système électoral brésilien dans lequel le vote se fait par voie électronique. Jusque dans la dernière semaine précédent le scrutin, le parti d'extrême droite de Bolsonaro a publié un document pointant du doigt le "pouvoir absolu [du gouvernement] de manipuler les résultats des élections sans laisser de trace" sans pour autant apporter des preuves pour soutenir les accusations note le New-York Times. L'autorité électorale habituée aux attaques des bolsonaristes a balayé du revers de la main la publication du document en le qualifiant de "faux et malhonnête" en plus d'être une "tentative manifeste d'entraver et de perturber le cours naturel du processus électoral".

La campagne de deuxième tour commence et s'il y a de fortes chances pour que Jair Bolsonaro continue à faire sa route seul, Lula va devoir entamer les négociations avec les candidats malheureux du premier tour notamment ceux arrivés troisième et quatrième à la présidentielle. Ces négociations et possibles alliances sont indispensable pour Lula selon le directeur de recherches à l'Iris et spécialiste du Brésil, Christophe Ventura qui sur Franceinfo juge que "le scénario va se compliquer". Le duel du second tour "va obliger Lula à négocier avec deux autres candidats [Ciro Gomes, du PDT du centre gauche et Simone Tebet, du MDB du centre droit], qui à eux deux ont fait environ 7%, et ont une clé du scrutin parce que c'est un électorat du centre-centre-droit". Lula a déjà largement rassemblé derrière sa candidature avec des alliés issus de la gauche radicale autant que du centre. 

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Les résultats du premier tour de l'élection présidentielle au Brésil qui s'est tenu le dimanche 2 octobre ont fait quelques surpris et beaucoup de déçus. Lula est arrivé en tête avec 48% des suffrages mai ce score honorable n'a pas suffi au candidat de gauche et ancien chef d'Etat pour l'emporter face à Jair Bolsonaro. Le président sortant a réuni plus de voix que ce qui était prévu par les sondages : 43% des suffrages. Les deux candidats sont donc qualifiés pour le second tout qui aura lieu le 30 octobre. Lula et ses militants ont gardé le sourire et vise encore la victoire malgré la déception de ne pas gagner la présidentielle dès le premier tour tandis que Bolsonaro se réjouit d'avoir fait mentir les sondages.

Les sondages se suivent et se ressemblent pendant cette campagne présidentielle brésilienne. L'ancien chef de l'Etat, Lula, s'est toujours hissé en tête des intentions de vote avec une avance plus ou moins confortable sur son principal rival, Jair Bolsonaro. Le dernier sondage publié par l'institut brésilien Datafolha publié le jeudi 29 septembre confirme cette tendance et l'écart de 14 points entre les deux hommes. Le candidat de gauche grimpe à 48% des intentions de vote quand le président sortant d'extrême droite est crédité de 34%. Plus que de donner l'avantage à Lula, l'étude évoque la possibilité pour le candidat du Parti des Travailleurs de remporter le scrutin présidentiel dès le premier tour en récoltant 48 à 52% des votes valides selon la marge d'erreur. Dans l'hypothèse où le premier tour de l'élection présidentielle ne serait pas suffisant pour voir un nouveau chef d'Etat élu, l'institut a testé le scénario d'un duel entre Lula et Bolsonaro au deuxième tour et là encore l'avantage revient à l'ancien président qui est crédité de 54% des intentions de vote contre 38% pour Jair Bolsonaro.

Le scénario privilégié de l'élection présidentielle brésilienne est celui d'une victoire de Lula, au premier ou au second tour. Mais si cette hypothèse satisfait une grande partie des électeurs, elle n'est pas du goût des militants de Bolsonaro en particulier des plus radicaux et la réaction de ces derniers est très redoutée. Selon plusieurs spécialistes du Brésil, Jair Bolsonaro a tout mis en place durant son mandat et sa campagne - en remettant en cause et en dénigrant le système et les instituts électoraux ou encore le vote électronique - pour contester les résultats de l'élection présidentielle en cas de défaite. La contestation de Bolsonaro fait peu de doute toujours d'après les politologues avertis mais plus qu'une protestation c'est le mouvement social d'insurrection qu'elle pourrait entrainer qui inquiète. Dans le courant du mois de septembre, notamment lors de la célébration du bicentenaire de l'indépendance du Brésil, le 7 septembre 2022, les militants bolsonaristes se sont dits prêts à envahir les rues et les institutions nécessaires pour voir leur candidat rester au pouvoir. Ces déclarations répétées et jamais contredites par Jair Bolsonaro font craindre une version tropicale de la prise du Capitole qui avait secoué les Etats-Unis en 2020 après la défaite de Donald Trump. Une comparaison qui a du sens quand on sait que Jair Bolsonaro est considéré comme le Trump de l'Amérique latine.

Un an avant l'élection présidentielle au Brésil, les candidatures de Luiz Inacio Lula da Silva et de Jair Bolsonaro ne faisaient aucun doute. Les deux hommes politiques sont officiellement entrés dans la course électorale en juillet et mènent campagne depuis plusieurs mois. En se présentant à la présidentielle brésilienne, Lula fait son retour en politique après avoir été emprisonné pour une affaire de corruption et donc privé d'élection en 2018. Libéré de sa condamnation jugée partiale par la Cour Suprême en 2021, Lula brigue un troisième mandat et a des chances de l'emporter grâce à sa popularité auprès des classes populaires et de son association avec un colistier issu du centre droit, Geraldo Alckmin.

L'autre poids lourd de l'élection présidentielle brésilienne et l'actuel chef de l'Etat, Jaïr Bolsonaro, qui espère être réélu malgré un mandat marqué par les révoltes et les critiques contre sa politique. Le président brésilien accuse une baisse de popularité mais peut compter sur une base électorale solide qui compte les électeurs de droite attachés aux valeurs conservatrices et familiales, l'armée et les grands patrons.

Neuf autres candidats se sont lancés dans la course présidentielle dont un qui apparaît comme le troisième homme de l'élection : Ciro Gomes. Cet ancien ministre du centre gauche veut être une autre voix pour les électeurs déçus par le Parti des Travailleurs (PT) de Lula mais la presse brésilienne n'exclut pas un possible rapprochement entre les deux candidats de gauche. D'ailleurs depuis qu'une victoire de Lula au premier tour apparaît comme une possibilité, Ciro Gomes a été appelé à se retirer au profit de l'ancien chef d'Etat. D'autres candidats de gauche sont en course en tant que dissident du PT comme Vera Lúcia Salgado, la communiste Sofia Manzano et Leonardo Péricles de l'union populaire. A droite cette fois Simone Tebet et Soraya Thronicke portent les voix du centre droit tandis José Maria Eymael a un discours plus droitier. Le candidat à la pensée libéraliste Felipe d'Avila termine la liste des prétendants à la présidentielle brésilienne.

L'élection présidentielle brésilienne est prévue les dimanches 2 et 30 octobre 2022. Le scrutin qui permet d'élire le chef de l'Etat est organisé tous les quatre ans et le dernier vote, qui s'est tenu le 28 octobre 2018, a sacré Jair Bolsonaro. Cette année l'homme politique est candidat à sa succession pour un deuxième mandat consécutif. A noter que la Constitution de 1988 limite l'exercice de la fonction de président de la République fédérative du Brésil à deux mandats consécutifs mais n'empêche pas plus tard aux anciens chefs de l'Etat de se représenter, à l'instar de Luiz Inacio Lula da Silva qui a gouverné le pays de 2003 à 2010.

Une fois élu, le président de la République fédérative du Brésil est en place pour quatre ans. Mais avant de s'installer à la tête du pays il faut remporter le scrutin majoritaire à deux tours. Une victoire dès le premier tour de l'élection présidentielle est possible si un candidat remporte la majorité absolue des voix, soit 50% des suffrages valides plus un vote. A défaut, les deux candidats en tête sont qualifiés pour le second tour et c'est alors celui qui obtient le meilleur score dans les urnes qui est élu. Chaque candidat se présente avec un colistier qui est candidat à la vice-présidence. Lors de l'élection présidentielle les Brésiliens élisent à la fois le chef de l'Etat mais aussi son bras droit. Lui aussi est élu pour une durée de quatre.

Côté suffrage, le taux de participation est généralement important du fait du vote obligatoire imposé par la Constitution de 1988 qui contraint tous les citoyens de 18 à 70 à participer à tous les scrutins. Une obligation dont sont dispensés les Brésiliens âgés de 16 à 18 ans, ceux de plus de 70 ans mais aussi les soldats et les personnes illettrées. Cette obligation n'empêche pas une augmentation du taux d'abstention ces dernières années. A l'élection présidentielle de 2018, 21,3% des électeurs s'étaient abstenus.