Réservé aux abonnés

Le centre RTE de Montigny-le-Bretonneux (Yvelines). Selon le gestionnaire du Réseau de transport d’électricité, le pire n’aura pas lieu en France. Une grande panne n’est pas envisagée, sauf incident exceptionnel. BERTRAND GUAY/AFP

ENQUÊTE - Face au risque de pénurie d’électricité et de gaz cet hiver, fournisseurs, collectivités et entreprises se mettent en ordre de bataille pour pallier les risques de coupures.

Un pays plongé soudain dans le noir, des gens bloqués dans des ascenseurs, des télécommunications à l’arrêt, mais aussi des dispositifs de sécurité inopérants et, partout, des pillards dans les rues… Ces scènes de chaos, que provoquerait une panne généralisée de notre système électrique en France, sont la crainte des mois à venir. Avec la crise énergétique qui frappe l’Europe, le risque d’un black-out hante aujourd’hui les esprits. Un cauchemar qui, comme pour la crise sanitaire, aura son livre de chevet. Le Covid-19 avait remis au goût du jour La Peste d’Albert Camus. La peur d’une pénurie d’énergie inviterait, elle, à se replonger dans les pages de Ravage, de René Barjavel. Cette œuvre dystopique décrit le naufrage d’une société brusquement privée d’électricité.

Mais selon RTE, le gestionnaire du Réseau de transport d’électricité, le pire n’aura pas lieu en France. Une grande panne n’est pas envisagée, sauf incident exceptionnel, comme celui survenu le 4 novembre 2006. Ce jour-là, l’Europe…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 89% à découvrir.

La rédaction vous conseille