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  - Élisabeth Borne, jours (in)tranquilles à Matignon

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« Le Point » a suivi pendant un mois la Première ministre. Confidences d’une femme politique qui, contre vents et marées, s’installe dans le paysage.

Par Mathilde Siraud
Elisabeth Borne dans son bureau, a Matignon, le 30 septembre. La Premiere ministre a troque sa doudoune, qui a fait couler beaucoup d'encre, contre une robe.  Il faisait un froid de canard. Je ne pensais pas que cela susciterait tous ces commentaires !
Élisabeth Borne dans son bureau, à Matignon, le 30 septembre. La Première ministre a troqué sa doudoune, qui a fait couler beaucoup d’encre, contre une robe. « Il faisait un froid de canard. Je ne pensais pas que cela susciterait tous ces commentaires ! » © ÉLODIE GREGOIRE POUR « LE POINT »
Publié le 05/10/2022 à 08h00

Temps de lecture : 11 min

« J'espère que vous êtes impressionnés. J'ai pris les commandes ! » Élisabeth Borne vient de s'installer dans le cockpit d'un Airbus ravitailleur de l'armée de l'air, ce 12 septembre, au décollage de la base aérienne de Lyon. Ceinture bouclée et casque posé sur les oreilles. L'équipage présente dans le détail à la Première ministre le panel d'opérations qui peuvent être réalisées en vol. Elle colle son nez au hublot, contemple le ballet aérien des Rafale qui virevoltent sous les ailes de l'avion. Pour connecter la perche de carburant, l'exercice est toujours délicat. « La manœuvre a l'air simple à première vue, mais il faut imaginer quand ça turbule, dans la nuit ou dans les nuages », explique le colonel de l'équipage. La Première ministre acquiesce. Elle ne sait pas encore qu'au même m...

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