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Emma Rafowicz. SEBASTIEN SORIANO/Le Figaro

PORTRAIT - Cette adjointe à la mairie du 11e arrondissement de Paris s’est montrée très efficace pour relancer une organisation de jeunesse moribonde.

La première information est sans doute qu’il existe encore, malgré un score crépusculaire à la présidentielle (1,75 % pour Anne Hidalgo), des jeunes militants socialistes en France. La seconde est que leur mouvement est même en plein essor, passant de 150 adhérents au lendemain du quinquennat Hollande à 4000 revendiqués début 2023. Un rebond quasi olympique permis grâce à l’accord de la Nupes, qui a redonné des jeunes pousses au parti de la rose, mais aussi grâce au travail d’artisan d’Emma Rafowicz. À 27 ans, cette adjointe à la mairie du 11e arrondissement de Paris a remis sur pied une organisation de jeunesse historique que «seule la tradition tenait sous perfusion». Le congrès du mouvement à Lille ce week-end ne l’empêche pas de dormir la nuit: son bilan devrait être salué et, elle, facilement réélue.

«C’est une vraie chef d’équipe avec une autorité naturelle. Elle sait motiver ses ouailles. Elle leur dit, sans rien leur promettre pour autant, qu’ils seront importants demain dans la…

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